Marchés : Voici pourquoi une récession pourrait être imminente

This week worry? Stagflation in a crowded theatre

Marchés : analyse de la récente volatilité financière

La récente agitation sur les marchés financiers peut être attribuée à une combinaison parfaite de déclencheurs : tensions géopolitiques au point d’ébullition, le dénouement du carry trade du yen, une dose de suspense lié aux élections américaines et des craintes dans le secteur technologique, le tout pendant la période de négociation habituellement languide du mois d’août. Au cœur de cette agitation réside une anxiété ravivée quant aux prévisions économiques mondiales. Juste au moment où le marché s’était habitué à l’idée d’une douce descente économique, une « atterrissage en douceur », si vous préférez, le spectre de la récession a fait irruption, envoyant les traders se ruer pour réévaluer leurs positions.

En pleine tempête financière, les pessimistes et les prophètes de la récession ont pris la lumière. Voici un élément critique à garder à l’esprit : bien que les récessions suivent presque invariablement les principales perturbations sur les marchés, chaque secousse du marché n’annonce pas forcément une récession imminente. La clé réside dans la compréhension de la phase du cycle économique pendant laquelle les troubles surviennent. Cette récente crise, éclatant après une phase de resserrement monétaire agressif et coïncidant avec une courbe des taux inversée, est un cocktail explosif qui mérite une attention sérieuse. Ces indicateurs suggèrent que nous ne sommes pas en train de crier au loup – cette fois, les indicateurs économiques pourraient vraiment signaler quelque chose de plus menaçant.

La semaine du CPI aux États-Unis : volatilité potentielle

Nous sortons d’une semaine de stress extrême, avec des fluctuations intrajournalières absurdes qui ont donné aux traders l’impression de faire un tour de montagnes russes financières. Maintenant, nous attendons le rapport sur l’IPC. Il serait naïf de penser que cette semaine ne présente pas le scénario idéal pour que les investisseurs commencent à crier « stagnation » dans une salle bondée.

Voici donc le contexte pour la semaine de l’IPC aux États-Unis. Le consensus prévoit une augmentation de 0,2% du mois sur le mois dans la lecture de base, mais soyons réalistes – le risque porte davantage sur une surprise à la hausse. Et avec le contexte actuel de crainte de croissance, cela serait aussi bienvenu qu’une mouffette à une garden-party. La prévision moyenne se situe à +0,19 %, et les estimations sont dans une fourchette si serrée qu’un simple changement de décimale pourrait envoyer le marché dans une spirale négative. Si nous observons une lecture de 0,21 %, cela remettrait en question les 40 points de base de réduction sur lesquels mise le marché, ce qui serait extrêmement préjudiciable pour les actions.

Source : www.fxstreet.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut