Problèmes économiques en Afrique centrale : Les règles Forex entravent le potentiel économique de la CEMAC

Bank of Central Africa States' “absurd” foreign exchange regulations stifle oil and gas investment

Opportunités dans l’industrie pétrolière et gazière en Afrique centrale

Avec de grands acteurs énergétiques et des entreprises indépendantes lançant de nouveaux projets au Gabon, au Cameroun, au Congo, au Tchad et en Guinée équatoriale, des choses passionnantes se passent dans l’industrie pétrolière et gazière de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) regroupant six nations.

Le potentiel inexploité de la CEMAC

Malgré ces bonnes nouvelles, la majeure partie du potentiel de la CEMAC reste inexploitée. Plusieurs facteurs ont créé un environnement économique difficile qui entrave la capacité de la région à exploiter ses ressources naturelles abondantes, à améliorer le niveau de vie de sa population et à participer pleinement à la communauté mondiale.

Un exemple frappant de barrière à l’essor économique de la CEMAC est la réglementation absurde en matière de change étranger de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Bien que ces règles aient été élaborées avec de bonnes intentions, elles ont finalement coûté à la région de nombreux emplois, des investissements étrangers et une santé économique.

Les conséquences des réglementations sur le change

En 2019, la BEAC a pris plusieurs mesures pour restreindre le flux de devises étrangères afin de faire face aux problèmes de faibles réserves de devises étrangères, de fuite de capitaux, de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cependant, ces réglementations ont nui aux affaires dans la région, en particulier pour l’industrie pétrolière et gazière.

Les paiements lents sont préjudiciables à chaque industrie, mais le secteur pétrolier et gazier est particulièrement vulnérable. Les opérateurs dépendent fortement des importations pour l’équipement, les pièces de rechange et les biens nécessaires à leurs opérations quotidiennes. Les transactions retardées peuvent entraîner des retards de plusieurs semaines voire tuer des projets.

Appel à des mesures raisonnables

Nous exhortons la BEAC à rechercher un compromis raisonnable. La CEMAC a besoin de mesures pratiques pour maintenir les réserves de devises étrangères et lutter contre la fuite de capitaux, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, sans pour autant coûter à la région des milliers d’emplois, d’entreprises locales et des investissements étrangers nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de la CEMAC.

Créons un environnement qui attire les acteurs visionnaires plutôt que de les repousser, et permettons à la région de prospérer grâce à ses ressources naturelles abondantes et à son potentiel à long terme.

Source : worldoil.com

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