Découvrez le scandale financier de l’allocation des devises à Trinidad et Tobago

UNC Chairman Dave Tancoo at the Party's Media Briefing on Sunday.

La crise des changes, un problème majeur

La crise des changes, qui fait actuellement la une des journaux, est qualifiée de « bombe à retardement attachée à la population par le ministre des Finances Colm Imbert et ses collègues ». C’est ce qu’a déclaré le président de l’UNC et député d’Oropouche West, Dave Tancoo.

Tancoo a pris la parole lors de la conférence de presse dominicale de l’UNC, où il a souligné puis critiqué les réponses d’Imbert concernant la pénurie signalée. Le député, qui surveille le secteur des Finances dans l’opposition, a mentionné le cas d’un homme d’affaires local, spécialisé dans les produits laitiers, incapable d’obtenir des devises étrangères pour faire fonctionner efficacement son entreprise.

Tancoo a souligné qu’en réponse à la demande du gouvernement, l’homme d’affaires avait demandé plusieurs documents pour obtenir des éclaircissements sur le fonctionnement du processus de distribution des devises. Il a également fait remarquer que, pour la plupart des questions posées, le ministère des Finances avait déclaré qu’il n’existait « aucune documentation officielle », y compris des informations sur les données historiques de distribution des devises étrangères de 2015 à aujourd’hui, incluant les demandes, les refus et les approbations.

Un manque d’informations préoccupant

Ce manque d’informations pose problème selon Tancoo. Il a souligné qu’il n’existait pas de politique officielle régissant l’attribution de devises étrangères aux entreprises et aux particuliers, ni de guide pour la Banque centrale concernant la manière de déterminer combien donner et à qui donner ces centaines de millions de devises étrangères distribuées chaque année.

Le député a conclu en soulignant que cette situation était inacceptable, permettant aux grandes entreprises de profiter du système, alors que les entreprises légitimes en souffrent. Il a donc demandé des comptes à Imbert et à la Banque centrale.

Il est nécessaire d’ouvrir une enquête publique pour répondre aux questions sur la gestion des réserves de changes du pays et assurer une totale transparence dans ce domaine.

Source : tt.loopnews.com

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