Opportunités et menaces dans le secteur financier
Le secteur financier en pleine croissance a connu une expansion notable au cours de la dernière année, se classant juste derrière le secteur technologique en termes de performances. Les assureurs en matière de biens et de dommages ont mené la charge, suivis par les sociétés de gestion d’actifs et les banques diversifiées. Cependant, certaines entreprises telles que les sociétés coquilles et les acteurs des services financiers hypothécaires sont en difficulté, avec une perte notable de 32% de leur valorisation. Les compagnies d’assurance, les fournisseurs de données financières et les opérateurs de bourse ont récemment montré une relative solidité. À l’inverse, les sociétés coquilles et les acteurs des services financiers hypothécaires continuent de baisser, avec une perte de 8% cette semaine et de 15% le mois dernier. Les conglomérats financiers et les institutions bancaires ont également montré des signes de faiblesse, notamment face aux fluctuations des taux d’intérêt en période d’extrêmes sur le marché boursier.
Endettement des ménages et consommation
Les ménages américains ont accru leur rythme de consommation grâce à une accumulation de dettes significative, atteignant des niveaux records. Les soldes des cartes de crédit ont atteint 1,1 billion de dollars, avec une augmentation de 27 milliards de dollars au deuxième trimestre 2024, soit une hausse de 5,8% par rapport à l’année précédente. Les soldes des prêts automobiles ont crû de 10 milliards de dollars, atteignant 1,63 billion de dollars. Les soldes des prêts hypothécaires ont augmenté de 77 milliards de dollars, pour atteindre 12,52 billions de dollars à la fin du mois de juin. Au total, la dette des ménages a augmenté pour atteindre 17,80 billions de dollars au deuxième trimestre, avec un taux de délinquance inchangé par rapport au trimestre précédent, 3,2% de la dette totale étant actuellement en défaut de paiement à un stade quelconque. Le taux d’épargne personnel a continué de baisser, se situant à 3,4% à la fin du deuxième trimestre, atteignant des niveaux similaires à ceux observés pendant la crise financière de 2008, soulevant des questions sur la santé économique des consommateurs et la durabilité du rythme de consommation.
Source : seekingalpha.com