Marché boursier : anticiper la prochaine vague de coupes de taux

Geopolitical jitters temporarily yield to US economic exceptionalism

Les marchés boursiers ont enregistré des gains modestes la semaine dernière malgré des inquiétudes initiales liées aux tensions géopolitiques, grâce à un rapport sur les effectifs américains plus fort que prévu. Mais la question cruciale demeure : les baisses de taux arriveront-elles assez rapidement pour atténuer les effets de resserrement de la Fed et éviter une récession classique ? La plupart des économistes semblent le penser, et les marchés obligataires semblent enfin d’accord. Toutefois, le défi est que les changements de politique ne se font pas du jour au lendemain. À l’heure où les données économiques révèlent de véritables dommages, les banques centrales pourraient se retrouver à la traîne, à essayer de rectifier le tir une fois qu’il est déjà trop tard.

Indicateurs actuels sur les marchés

Les baisses de taux sont toujours à l’ordre du jour, mais les attentes se sont légèrement calmées après le rapport sur l’emploi de septembre. Les marchés se sont installés dans une certaine stabilité, anticipant des baisses de 25 points de base au printemps. Pendant ce temps, les attentes en matière d’inflation restent étonnamment bien ancrées. C’est une situation idéale pour les marchés, un véritable scénario de l’histoire de Boucle d’or. L’inflation de base se dirige progressivement vers 2 % et les décideurs semblent avoir abandonné leur obsession pour l’inflation.

Attentes en matière d’inflation

Même les attentes en matière d’inflation, habituellement difficiles à maîtriser, semblent assez stables. Les attentes implicites d’inflation à cinq ans ont légèrement augmenté pour atteindre 2,1 %, tandis que les attentes à cinq ans se situent confortablement à 2,3 %. En résumé, le marché ne semble pas trop s’inquiéter d’un autre pic d’inflation pour l’instant.

Évolution des investissements en actions

Les investisseurs en actions changent également de cap, se concentrant davantage sur des secteurs cycliques traditionnels tels que les industries, les matériaux, les services financiers et la consommation discrétionnaire, plutôt que sur les chouchous technologiques habituels. Les services publics, sensibles aux taux d’intérêt, ont également eu leur moment de gloire. Avec la Fed en mode de réduction des risques, le marché réduit les craintes de récession qui dominaient les prévisions en matière de taux. Et honnêtement, il ne faudra pas grand chose du côté macroéconomique pour pousser le S&P 500 vers les 6 000. Ajoutez à cela des flux saisonniers bien documentés, et 6 500 pourraient bien être un joli petit bonus de vacances pour les investisseurs en indice pour célébrer la nouvelle année.

Source : www.fxstreet.com

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