Investir sur les marchés boursiers comporte des risques, notamment en cas d’escroquerie. Le Bureau d’éthique commerciale a récemment mis en garde contre les arnaques liées aux investissements, avec une nouvelle tendance s’orientant vers les cryptomonnaies.
Arnaques aux investissements : une tendance en hausse
Les signalements d’arnaques aux investissements ont atteint un niveau record en 2023, selon le Bureau d’éthique commerciale. Les escrocs n’hésitent pas à utiliser la cryptomonnaie et usent parfois de l’attrait de la romance pour attirer leurs victimes. C’est cette confusion qui facilite la dissimulation des criminels.
Les escroqueries débutent souvent par des conseils en investissement non sollicités via les réseaux sociaux ou WhatsApp. Il est important de rester méfiant si une personne rencontrée sur un site de rencontre ou en ligne mentionne la cryptomonnaie ou une opportunité d’investissement.
Dans d’autres cas, des individus s’inscrivent après avoir vu des publications sur les investissements sur le compte Facebook d’un ami ou d’un membre de la famille, sans savoir que ces comptes Facebook ont souvent été piratés.
Conseils pour éviter les arnaques
Voici quelques points clés à retenir pour éviter les arnaques aux investissements :
- N’investissez pas dans les opportunités promettant des rendements « garantis » ou à « faible » ou « sans » risque avec un « retour élevé ».
- Soyez vigilant face aux tactiques de vente sous pression. Méfiez-vous des investissements risqués proposés lors de réunions d’opportunité ou d’autres situations de forte pression où quelqu’un partage une success story fictive.
- Assurez-vous de savoir comment cet investissement va vous rapporter de l’argent. Dans certains cas, il se peut que vous deviez recruter d’autres personnes, ce qui peut souvent signifier que vous participez à un schéma de type pyramidal.
Les consommateurs ont perdu plus de 4,6 milliards de dollars à cause des arnaques aux investissements l’année dernière, soit plus que toute autre catégorie d’escroquerie, selon la Commission fédérale du commerce.
Source : www.nbcchicago.com