La Réserve fédérale déçoit les investisseurs malgré une coupe inattendue des taux d’intérêt
Mercredi, la Réserve fédérale a accordé aux investisseurs une réduction inattendue de 50 points de base des taux d’intérêt, mais cela n’a pas été suffisant. Après une brève hausse suite à l’annonce initiale, les actions ont connu une période de trading hautement volatile avant que les trois principaux indices boursiers américains ne terminent la journée de mercredi en baisse.
Le Dow Jones Industrial Average a chuté de 0,25 %, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, ont respectivement baissé de 0,29 % et de 0,31 %.
Des perspectives incertaines malgré la confiance affichée par la Fed
Malgré la confiance affichée par le Président de la Fed, Jerome Powell, lors de sa conférence de presse après la réunion du FOMC, les marchés financiers ont mal réagi à la coupure de 50 points de base. Powell a souligné que cette réduction visait à montrer la « confiance » des responsables dans la poursuite de la solidité actuelle du marché du travail, avec une « recalibration appropriée » de la politique monétaire.
Mais les projections économiques de la Fed ont laissé certains investisseurs dubitatifs. Les marchés ont assimilé en effet un chemin de taux semblable à celui requis par une récession imminente, plutôt qu’à une réévaluation des taux vers une politique moins restrictive, correspondant probablement au cycle actuel.
Des doutes persistants et des spéculations mitigées
Thomas Simons, économiste principal à la banque d’investissement Jefferies, partage ces doutes, soulignant les révisions à la hausse du taux à long terme comme indicateurs d’un potentiel écart entre les attentes des investisseurs et la politique de la Fed. D’autres experts estiment que la polémique autour de la rétroactivité des décisions de la Fed nourrit une certaine incertitude sur la fiabilité des données du marché du travail.
Pourtant, Powell maintient le cap : « Je ne vois rien dans l’économie actuelle qui suggère une probabilité élevée de récession – ni même de ralentissement accru, » a-t-il insisté lors de sa conférence de presse.
Source : fortune.com