Bangladesh demande $5 milliards d’aide financière urgente pour ses réserves de change

Bangladesh seeks $5 billion in emergency support to boost forex reserves

Appel d’urgence du Bangladesh pour 5 milliards de dollars d’aide financière

Le Bangladesh lance un appel urgent pour obtenir 5 milliards de dollars d’aide financière de la part des principaux organismes internationaux afin de stabiliser ses réserves de change en diminution, a déclaré le chef du gouvernement intérimaire, Muhammad Yunus, mercredi dernier.

L’objectif de cette requête est de négocier des taux d’intérêt plus bas et des délais de remboursement prolongés avec la Russie et la Chine. Le gouvernement doit faire face à des paiements étrangers croissants, notamment pour des biens essentiels.

Le montant demandé de 5 milliards de dollars comprend 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), 1 milliard de dollars de la Banque mondiale et 1 milliard de dollars supplémentaire de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Pressions économiques dues au conflit Russie-Ukraine

L’économie de 450 milliards de dollars du pays lutte depuis que la guerre a fortement augmenté le coût des importations de carburant et de denrées alimentaires, le contraignant à demander un soutien financier au FMI l’année dernière sous la forme d’un plan de sauvetage de 4,7 milliards de dollars.

Le Bangladesh subit une pression immense pour régler les factures d’achats à l’étranger, notamment pour les importations essentielles. Le ministère des Finances est en discussion avec la Russie pour régler à la fois les paiements anticipés et les soldes en suspens liés au projet de centrale nucléaire de Rooppur.

Réformes et commissions mises en place

L’objectif premier de l’administration intérimaire est de guider le pays à travers une transition pacifique, aboutissant à de nouvelles élections. Cependant, les troubles économiques, exacerbés par les pressions mondiales, ont mis une pression supplémentaire sur la stabilité financière du pays.

M. Yunus a également annoncé des plans pour créer six nouvelles commissions visant à réformer des secteurs critiques, y compris la constitution, le système électoral, le judiciaire, la police, la Commission anticorruption et l’administration publique.

Ces commissions enquêteront sur des domaines spécifiques et fourniront des recommandations pour les réformes. Elles devraient être opérationnelles d’ici le 1er octobre et achever leur travail dans les trois mois qui suivront.

En conclusion, une description détaillée des réformes proposées sera établie après une période de consultation de trois à sept jours. Cette phase impliquera des groupes d’étudiants, des organisations de la société civile, des représentants de partis politiques et des fonctionnaires gouvernementaux, garantissant ainsi l’intégration d’un large éventail de perspectives dans le processus de réforme.

Source : www.deccanherald.com

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