L’actualité financière en Irak
En Irak, la Banque centrale a récemment procédé à une vente de devises étrangères, atteignant un montant de plus de 283 millions de dollars. L’objectif était de couvrir des transactions variées, notamment des crédits documentaires, des règlements internationaux par carte électronique, des transferts étrangers et des opérations en espèces.
La vente s’est effectuée à un taux de change de 1 310 dinars par dollar pour les opérations de crédits documentaires et les règlements internationaux par carte électronique, et à 1 305 dinars par dollar pour les transactions en espèces. La majorité des ventes, soit 274 169 068 $, a été destinée à alimenter les soldes étrangers sous forme de transferts et de transactions sur crédit, tandis que les 8 900 000 $ restants étaient réservés aux opérations en espèces.
Les défis liés au dollar en Irak
En raison de la prédominance du dollar dans l’économie irakienne, Bagdad a mis en place plusieurs restrictions sur l’utilisation du billet vert au niveau national. Le commerce avec l’Iran, voisin influent politiquement en Irak, s’effectue également en dollars, ce qui renforce la demande de devises étrangères.
L’Irak dispose de réserves de change conséquentes, avec plus de 100 milliards de dollars en devises étrangères. Cependant, des problèmes tels que l’évasion fiscale, le marché noir et la contrebande de dollars vers des pays soumis à des sanctions américaines, notamment l’Iran, ont augmenté la demande de devises étrangères.
Les réformes dans le secteur bancaire irakien
Le secteur bancaire irakien a récemment adopté le système de messagerie financière internationale SWIFT pour lutter contre le blanchiment d’argent et respecter les sanctions internationales. Cette réforme vise à améliorer la transparence des transactions financières et à renforcer la sécurité du système financier.
Cette évolution a permis d’accroître les transactions internationales en dollars par le biais du système SWIFT, facilitant les échanges commerciaux et financiers avec d’autres pays. Les banques irakiennes doivent désormais passer par ce système électronique pour accéder aux réserves de change détenues aux États-Unis.
Source : shafaq.com