Investir en bourse : analyse et perspectives
Les récents débats présidentiels aux États-Unis ont suscité de vifs débats et interrogations parmi le grand public, mais qu’en est-il des investisseurs actifs ? Si l’issue des élections façonnera les politiques intérieures et étrangères des États-Unis, la performance du marché boursier semble moins dépendante de l’occupant du bureau ovale. En effet, à l’exception de la correction temporaire provoquée par la pandémie de COVID-19, le marché boursier s’est bien comporté sous les mandats tant de l’ancien président Donald Trump que du président actuel Joe Biden. Par exemple, le S&P 500 a progressé de plus de 60% pendant le mandat de Trump. Depuis l’investiture de Biden en janvier 2021, le S&P 500 a encore augmenté de 48%, laissant présager une bonne performance du marché indépendamment du résultat des prochaines élections.
Les enjeux des dégradations de la note de crédit des États-Unis
Depuis des décennies, la note de crédit souveraine des États-Unis a été le socle de la stabilité financière mondiale, soutenue par la confiance inébranlable du gouvernement américain. Cependant, la donne a changé en août dernier lorsque l’agence de notation Fitch a dégradé la note de crédit souveraine des États-Unis de « AAA » à « AA+ ». Moody’s a emboîté le pas en novembre en changeant la perspective du pays de « stable » à « négative », tout en maintenant la note globale « Aaa ». Ces avertissements soulignent un problème critique : si le gouvernement ne parvient pas à équilibrer ses recettes et ses dépenses, d’autres dégradations sont inévitables, peu importe le résultat des élections de 2024. La responsabilité fiscale devient donc une question urgente, faisant de la crise de la dette un véritable enjeu à considérer.
Exploiter les redevances musicales pour investir
Lorsque David Bowie a refusé de vendre les droits de ses chansons, un banquier d’investissement a eu l’idée des Bowie Bonds : les premières valeurs mobilières adossées à des actifs dans le monde de la musique et du divertissement. Les revenus des albums de Bowie servaient de garantie, et les investisseurs ont souscrit pour 55 millions de dollars de ces obligations. Les redevances générées par la musique de Bowie ont remboursé cette somme sur une période de 10 ans. Après le succès des Bowie Bonds, d’autres séries d’obligations ont suivi pour d’autres auteurs-compositeurs-interprètes légendaires, permettant aux artistes de convertir leur propriété intellectuelle en actif échangeable, tandis que les investisseurs ont profité du flux régulier de paiements de redevances.
Source : www.tastylive.com