La Bourse de Paris en baisse à cause des géants du luxe
La Bourse de Paris connaît un début de semaine difficile, avec une importante baisse du CAC 40, l’indice phare du marché parisien. Cette chute est principalement due aux mauvaises performances des entreprises de luxe, qui pèsent lourdement sur le marché boursier français.
Les géants du secteur du luxe en cause
Le lundi 15 juillet 2024, la Bourse de Paris a ouvert en forte baisse. Le CAC 40 a chuté de 62,35 points, soit 0,81 %, pour atteindre 7 661,97 points à 11h25. Cette performance contraste nettement avec la clôture du vendredi précédent, qui a vu l’indice augmenter de 1,27 % et atteindre son plus haut niveau depuis le 12 juin.
LVMH a vu son action chuter de 2,36 %, atteignant désormais 707,80 euros. Hermès n’a pas été épargné, avec une baisse de 1,61 %, ce qui porte son action à 2 135 euros. Kering a subi la correction la plus significative, perdant 4,29 % pour atteindre 324,70 euros.
Ces fortes baisses s’expliquent également par des résultats décevants publiés par d’autres acteurs européens du secteur. Par exemple, le groupe horloger suisse Swatch Group a annoncé une chute de 70,5 % de son bénéfice net au premier semestre 2024.
La Bourse face à un contexte économique et politique incertain
La baisse de la Bourse de Paris s’inscrit également dans un mouvement plus large affectant les principaux marchés financiers européens. Londres a chuté de 0,70 % et Francfort de 0,23 %. Cette tendance à la baisse reflète les inquiétudes des investisseurs dans un environnement économique et politique instable.
Le climat politique aux États-Unis influence également les marchés boursiers. La tentative d’assassinat de Donald Trump et la perspective de sa possible réélection en novembre 2024 ont entraîné une hausse du dollar et des taux d’intérêt américains.
Aujourd’hui, la Bourse de Paris, tout comme les autres marchés financiers européens, continue d’évoluer dans l’incertitude. Les investisseurs attendent des signaux plus clairs sur l’évolution de l’économie mondiale et des politiques monétaires à venir.
Source : www.cointribune.com