Le Gouverneur de la Banque centrale du Nigeria défend la décision de flotter le naira
Le Gouverneur de la Banque centrale du Nigeria a souligné que la décision de la banque de flotter le naira, malgré les nombreuses critiques du public, était inévitable pour « rapprocher le taux de change officiel de la réalité du marché ». Il a ajouté que l’écart entre les taux officiel et parallèle encourageait l’arbitrage et la spéculation, sapant ainsi la confiance dans le marché.
Un choix inévitable pour restaurer la confiance sur le marché
Selon Cardoso, sans crédibilité, aucune politique, aussi bien intentionnée soit-elle, ne peut réussir. Il a souligné que la décision de fermer cet écart, bien que douloureuse à court terme, envoyait un message aux acteurs du marché selon lequel la Banque centrale du Nigeria était engagée en faveur de la transparence et d’une politique monétaire saine. Il a également indiqué que le commerce spéculatif avait été minimisé et que la stabilité revenait progressivement sur les marchés des changes.
L’importance de la confiance dans les décisions de la banque centrale
Cardoso a insisté sur le fait que la confiance est la monnaie de la banque centrale. Il a expliqué que la récente mise en place du Système de Correspondance des Changes Électroniques (EFEMS) visait à reconstruire la confiance, essentielle au fonctionnement de la banque centrale. En mettant l’accent sur la transparence et le suivi précis des transactions de change, la CBN envoie un signal fort indiquant qu’elle est sérieuse quant à des marchés équitables et efficients.
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Source : allafrica.com