Ethiopie : Le taux de la monnaie locale chute de 30 %, le FMI approuve un prêt de plusieurs milliards

The value of the Ethiopian birr dropped by about 30 percent (Michele Spatari)

La chute du birr éthiopien et les réformes économiques

La valeur du birr éthiopien a chuté d’environ 30 pour cent suite à l’assouplissement des restrictions sur les devises étrangères par l’Éthiopie, dans le cadre d’un vaste programme de réformes économiques. Le Fonds monétaire international a approuvé un prêt en faveur de cette nation de la Corne de l’Afrique, cherchant ainsi un plan de sauvetage de plusieurs milliards de dollars.

L’objectif est d’introduire une détermination concurrentielle du taux de change basée sur le marché et de corriger une distorsion de longue date au sein de l’économie éthiopienne, selon la Banque nationale d’Éthiopie. L’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, attend un plan de sauvetage d’au moins 10,5 milliards de dollars de la part d’institutions financières internationales, allant de l’approbation d’un prêt de 3,4 milliards de dollars par le FMI, avec un milliard de dollars immédiatement décaissé.

Les réformes économiques et les impacts sur l’économie éthiopienne

La Banque centrale a mis en place un régime de taux de change basé sur le marché, autorisant désormais les banques à acheter et vendre des devises étrangères à des taux négociés librement. Ces mesures visent à soutenir le secteur privé et l’intégration croissante de l’Éthiopie dans l’économie mondiale.

La décision d’ouvrir le marché des valeurs mobilières aux investisseurs étrangers fait partie de ces réformes. D’autres mesures, telles que la retenue des devises par les exportateurs, la mise en place de bureaux de change non bancaires et le soutien temporaire à certains imports essentiels, sont également prévues.

Les enjeux et perspectives pour l’économie éthiopienne

Ces réformes, malgré les défis qu’elles peuvent poser, représentent une étape majeure pour l’Éthiopie. Elles sont destinées à soutenir la croissance économique inclusive et à renforcer les fondements du secteur privé pour stimuler la création d’emplois.

Les préoccupations autour de l’impact potentiel sur l’inflation et la nécessité de garantir la paix et la sécurité pour attirer les investissements étrangers demeurent toutefois présentes. La situation économique du pays reste complexe, notamment avec une dette externe importante, une inflation élevée et des réserves de devises limitées.

Source : finance.yahoo.com

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