Rapport UNODC : le crime organisé en Asie en forte hausse grâce à l’IA et aux cryptomonnaies.

Asian crime gangs are growing fast, thanks to AI • The Register

Le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans le crime organisé en Asie

D’après un rapport publié par le Bureau des Nations Unies chargé des drogues et du crime (UNODC) lundi dernier, les syndicats du crime organisé en Asie utilisent l’IA, des plates-formes de messagerie comme Telegram et des cryptomonnaies pour étendre leurs activités, avec l’aide de prestataires de services spécialisés.

L’IA réduit les barrières à l’entrée

L’IA générative est un facteur clé de l’expansion des activités criminelles, car elle automatise des tâches complexes telles que le blanchiment d’argent, la programmation de logiciels malveillants ou la collecte de données piratées. Les criminels peuvent désormais acheter ces services ou outils sur des marchés souterrains, rendant ainsi les cyberattaques plus faciles et moins coûteuses à exécuter.

La professionnalisation des criminels

Le rapport souligne une augmentation stupéfiante, de plus de 1 500 %, des crimes liés aux deepfakes en Asie-Pacifique entre 2022 et 2023, ainsi qu’une augmentation de 600 % des publicités liées aux deepfakes sur des plateformes telles que Telegram entre février et juillet 2024.

Le rôle de Telegram dans le crime organisé

Telegram est décrit comme un conduit central et nécessaire pour ces réseaux criminels. Avec des canaux étendus et une modération minimale, cet environnement facilite le travail des cybercriminels avec peu de crainte de représailles.

Les cryptomonnaies dans le blanchiment d’argent

Les cryptomonnaies sont également un contributeur majeur à la montée de la criminalité, en aidant au blanchiment d’argent. Le rapport mentionne que 43 % des fonds liés aux arnaques cette année ont été acheminés vers des portefeuilles numériques nouvellement ouverts en 2024. Cela est attribué à la facilité avec laquelle les cryptomonnaies peuvent être transférées d’un pays à l’autre, sans être facilement traquées par les autorités.

Source : www.theregister.com

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