La condamnation de deux individus dans une affaire de Ponzi, connue sous le nom d’IcomTech, a récemment été annoncée par le procureur américain du district sud de New York. Nous revenons sur les faits marquants de cette affaire qui a mis en lumière un vaste schéma de fraude financière dans le domaine des cryptomonnaies.
Les faits marquants de l’affaire IcomTech
Deux individus, David Brend et Gustavo Rodriguez, ont été condamnés à des peines de prison respectives de 10 et 8 ans suite à leur implication dans ce schéma de Ponzi. Les accusés ont été reconnus coupables de conspiration en vue de commettre une fraude électronique, suite à un procès de deux semaines qui s’est tenu en mars de cette année. Les autorités ont qualifié Brend et Rodriguez de membres centraux du schéma IcomTech, où le premier agissait comme vendeur et le second comme l’architecte du site frauduleux. Ensemble, ils ont escroqué des milliers de personnes de millions de dollars en leur promettant des rendements lucratifs.
Le schéma IcomTech, présenté comme une entreprise de minage et de trading de cryptomonnaies, a été lancé en 2018 avec la complicité de plusieurs promoteurs, dont David Carmona. Les victimes étaient incitées à investir dans des produits financiers liés aux cryptomonnaies en échange de rendements quotidiens soi-disant garantis. En réalité, IcomTech n’exerçait ni trading ni minage de cryptomonnaies, et les fonds investis servaient à rémunérer d’autres investisseurs et à enrichir les promoteurs du schéma.
Les méthodes d’escroquerie employées par les promoteurs d’IcomTech
Les promoteurs d’IcomTech, dont Brend, ont organisé des événements à travers les États-Unis et à l’étranger pour attirer de nouvelles victimes. Ils promettaient des gains financiers rapides et affichaient un train de vie luxueux pour donner l’illusion d’un succès financier légitime. Les investisseurs achetaient des produits financiers en espèces, par chèque, virement bancaire ou cryptomonnaie, mais ne pouvaient jamais récupérer leurs prétendus bénéfices.
Rodriguez s’occupait quant à lui du site web d’IcomTech et de l’espace en ligne où les victimes pouvaient suivre l’évolution de leurs prétendus investissements. Malgré les plaintes des victimes incapables de retirer leurs fonds, les promoteurs continuaient à promouvoir IcomTech et à accepter de nouveaux investissements. Le schéma s’est effondré à la fin de l’année 2019, laissant de nombreuses victimes sans recours pour récupérer leur argent.
En plus des peines de prison, les accusés ont été condamnés à verser des amendes et des restitutions aux victimes. L’enquête a été saluée pour son excellence par les autorités compétentes, et l’affaire a été confiée à l’unité de lutte contre le blanchiment d’argent du bureau du procureur.
Source : www.justice.gov