Deux rapports économiques clés attendus de pied ferme par les investisseurs
Alors que le mois de juillet tire à sa fin, les investisseurs et les responsables de la Réserve fédérale sont sur le qui-vive, attendant avec impatience deux rapports économiques cruciaux qui éclaireront sur la santé de l’économie américaine. Ces rapports, prévus pour être publiés jeudi et vendredi, fourniront des informations essentielles quelques jours seulement avant la réunion de juillet du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (FOMC).
Estimation de la croissance du PIB et de l’inflation
Le jeudi 25 juillet, le Département du Commerce dévoilera sa première estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre. Les économistes prévoient un taux de croissance annualisé de 2 %, en hausse significative par rapport aux 1,4 % enregistrés au premier trimestre. Ces données offriront des informations précieuses sur la résilience et la trajectoire de l’économie.
Ensuite, le Bureau d’analyse économique publiera l’indice de l’inflation des dépenses de consommation personnelle (PCE) pour le mois de juin le vendredi 26 juillet. Ce rapport est particulièrement important car le PCE de base est la mesure d’inflation préférée de la Fed. Les économistes s’attendent à ce que le PCE de base, qui exclut les prix volatiles des produits alimentaires et de l’énergie, ait augmenté de 0,10 % sur une base mensuelle, légèrement plus qu’en mai à 0,08 %. Sur une base annuelle, le PCE total et de base devraient montrer une légère baisse de l’inflation, passant de 2,6 % à 2,5 % en juin.
Impact potentiel sur les décisions de politique monétaire de la Fed
Ces rapports joueront un rôle crucial dans la définition des décisions de politique monétaire de la Fed. Actuellement, il y a une probabilité de 93,3 % que la Fed maintienne son taux d’intérêt de référence entre 5,25 % et 5,50 % lors de la réunion de juillet à venir.
Les investisseurs envisagent plusieurs scénarios de coupes de taux potentiels en septembre. L’outil FedWatch du CME indique une probabilité de 89,6 % d’une réduction de taux de 0,25 %, une chance de 10,2 % d’une réduction de 0,50 % et une nouvelle possibilité de 0,3 % d’une réduction de 0,75 %. Ce dernier scénario ferait baisser le taux des fonds fédéraux entre 4,50 % et 4,75 %, signalant un changement significatif dans la politique monétaire.
Source : www.kitco.com