Directive de la Banque Centrale de Papouasie-Nouvelle-Guinée sur les ordres de change prioritaires
Une nouvelle directive de la Banque Centrale de Papouasie-Nouvelle-Guinée stipule que les revendeurs de change étrangers autorisés doivent entièrement valider les ordres de commerce et de services essentiels avant d’exécuter des ordres pour des articles non essentiels tels que les dividendes. Quelles sont les implications pour les entreprises ?
Ordres essentiels
Sous cette directive, la Banque Centrale de Papouasie-Nouvelle-Guinée ne vérifiera plus directement tous les ordres de change. Au lieu de cela, les revendeurs de change étrangers autorisés doivent effectuer le processus de vérification eux-mêmes, en transférant des copies de documentation pour les ordres dépassant 3 millions de kinas à la banque centrale.
Les transactions classées comme ordres « essentiels » comprennent l’importation de biens et services essentiels, les paiements pour des contrats liés à la santé publique et la sécurité, ainsi que d’autres secteurs prioritaires pour l’allocation de devises étrangères.
Ordres non essentiels
Les ordres « non essentiels » comprennent les paiements de services, les dividendes et les investissements à l’étranger. Environ 30 % de la demande de change concerne des transactions en capital telles que des dividendes et des investissements à l’étranger, tous considérés comme non essentiels.
Impact sur les entreprises
Les règles n’ont pas entraîné de changements dans les ordres de change en cours, mais ont conduit à un « accumulation de dividendes en attente et de transferts de capital, ainsi qu’à une accumulation légèrement moindre dans les ordres de commerce et de services, » selon les experts.
Cette mesure vise à contrôler l’écoulement des fonds et peut affecter les entreprises, en particulier en ce qui concerne le versement des dividendes aux investisseurs.
Source : www.businessadvantagepng.com