La nécessité d’un allègement de la politique monétaire en Chine
Les analystes de Goldman Sachs estiment qu’un allègement supplémentaire de la politique monétaire est nécessaire pour contrer la faiblesse de la demande intérieure en Chine d’ici la fin de l’année. Les données économiques récentes mettent en évidence une divergence significative et multiséctorielle dans la deuxième économie mondiale, avec des exportations et une activité manufacturière robustes, une consommation de services relativement stable en termes de volume et une activité immobilière toujours déprimée.
Le groupe singapourien UOB a également révisé à la baisse ses prévisions pour 2024, passant de 5,1 % à 4,9 %, en mettant en avant les faibles ventes au détail comme indicateur d’une reprise inégale. Les ventes au détail ont augmenté de seulement 2 % en juin par rapport à la croissance de 3,7 % enregistrée en mai, marquant le rythme le plus lent depuis la levée des restrictions liées au coronavirus en Chine à la fin de 2022.
Les analystes de Citi ont souligné que la crise immobilière continuait d’être un frein majeur à l’activité économique en Chine, mais qu’il existait des « signes mineurs » d’impact positif des mesures prises en mai pour encourager les achats de logements. Nous nous attendons à ce que le gouvernement mette en place un soutien politique supplémentaire au second semestre pour stabiliser la croissance.
UBS, la banque suisse, maintient sa prévision pour 2024 à 4,9 %, tout en mettant en avant les risques à la baisse liés à la poursuite de la crise immobilière. « L’objectif officiel de croissance de 5 % environ pour 2024 semble difficile à atteindre après la décevante lecture du PIB du deuxième trimestre », a déclaré UBS. Nous anticipons un soutien politique supplémentaire de la part du gouvernement au second semestre pour stabiliser la croissance.
Source : www.scmp.com