Le dollar regagne du terrain
Mercredi, le dollar a regagné du terrain après deux jours consécutifs de pertes, alors que les marchés financiers ont tempéré les espoirs d’une reprise économique mondiale rapide. La monnaie américaine a gagné plus de 0,2 % face à un panier de devises, tandis que le sentiment de risque s’est détérioré en début de séance en Europe.
Plusieurs devises majeures ont été affectées par des pressions de vente, notamment la livre sterling, qui a reculé de plus d’un tiers de pourcent. L’euro a abandonné une partie des gains de la semaine, chutant de près de 0,2 %. Le dollar néo-zélandais a chuté de près de 1 % après que la banque centrale du pays ait déclaré que l’équilibre des risques économiques reste à la baisse et qu’elle est prête à utiliser des outils monétaires supplémentaires si nécessaire.
Les analystes ont souligné la prudence à exercer étant donné le risque d’une seconde vague d’infections au Covid-19, malgré des données économiques améliorées, y compris le rebond le plus fort de l’histoire de la confiance des entreprises allemandes, selon les données de mercredi.
Révision des projections de croissance économique mondiale
Le dollar reste en hausse de plus de 0,9 % cette semaine en raison de l’amélioration du panorama économique, avec des données du Royaume-Uni, de la zone euro et des États-Unis en début de semaine soutenant les devises plus risquées au détriment du dollar refuge.
Le Fonds monétaire international publiera des projections révisées de la croissance mondiale dans sa mise à jour des perspectives économiques mondiales plus tard dans la journée (13h00 GMT), donnant ainsi aux traders une idée fraîche de l’ampleur des dommages économiques causés par la pandémie de Covid-19 et du rythme probable de la reprise.
Les dernières prévisions du FMI en avril prédisaient une baisse de 3 % du PIB mondial en 2020. L’augmentation des cas de coronavirus aux États-Unis, en Allemagne et ailleurs est étroitement surveillée.
« Nous nous attendons, au cours des prochaines semaines, à ce que les gouverneurs d’État soient en meilleure position pour décider de la marche à suivre », a déclaré Tom Porcelli, chef économiste des États-Unis chez RBC Capital Markets, à propos des cas aux États-Unis.
Source : ca.style.yahoo.com