Le rapport sur l’emploi publié début octobre a été un réveil brutal pour les taux d’intérêt. Jusque-là, on croyait généralement que le marché du travail était en train de s’assouplir progressivement et peut-être même de s’assouplir trop rapidement. La Réserve fédérale avait identifié le marché de l’emploi comme un indicateur qui dicterait le rythme du cycle de réduction des taux entamé deux semaines plus tôt.
Impact du rapport sur les taux d’intérêt
Une grande partie de la décision de la Fed d’opter pour une réduction de 0,50 % plutôt que de 0,25 % a été motivée par les deux rapports sur l’emploi précédents (celui qui est sorti début août et septembre). Tous deux étaient nettement plus faibles. Pris ensemble, ils ont penché la balance en faveur de la Fed.
Annonces économiques à venir
Le rapport sur l’emploi d’octobre est non seulement sorti beaucoup plus fort que prévu, mais il a également révisé considérablement à la hausse les deux rapports précédents. Ce seul moment de données économiques a complètement changé le ton des taux d’intérêt, contribuant vraisemblablement autant à la douleur que nous avons constatée en octobre que tout autre facteur. La seule chose qui s’en rapproche serait le trading pré-électoral.
Le prochain rapport sur l’emploi sort ce vendredi matin, mais cette semaine comporte d’autres rapports économiques qui servent souvent de marqueurs. Le rapport sur l’emploi ADP publié ce matin est sorti beaucoup plus fort que prévu, suggérant que les prévisionnistes pourraient sous-estimer les attentes pour le décompte des emplois de vendredi.
Prévisions pour les taux d’intérêt
Le marché obligataire sous-jacent (les obligations dictent les taux) a conservé autant de sang-froid que nous aurions pu espérer compte tenu des données. Il y a eu une certaine faiblesse en réponse, mais pas assez pour entraîner un grand changement dans les taux par rapport à hier. Considérez cela comme le calme avant deux tempêtes, la première étant la réaction au rapport sur l’emploi de vendredi et la seconde étant la volatilité du marché liée aux élections de la semaine prochaine. Les deux événements ont le potentiel d’être très bons ou très mauvais pour les taux.
Source : www.mortgagenewsdaily.com