Faiblesse économique au Royaume-Uni : la bourse réagit

Brits are worried about the possibility of a recession

Quelle est la situation actuelle ? L’économie britannique s’est légèrement contractée pour le deuxième mois consécutif en octobre – le premier recul consécutif depuis les débuts de la pandémie.

Les chiffres clés à retenir

Les économistes tablaient sur une croissance de l’économie britannique, bien que légère, de 0,1% le mois dernier. Cependant, la production industrielle s’est avérée exceptionnellement faible, chutant de 0,6% – contre des prévisions d’une hausse de 0,3%. Même le secteur des services, habituellement dynamique, est resté atone par rapport au mois précédent. Il est clair que des problèmes se profilent pour l’économie britannique, qui n’a réussi à croître que dans un seul des cinq derniers mois. Si les choses ne commencent pas à s’améliorer, il y a un risque réel que cela soit le début d’une récession.

Pourquoi est-ce important ?

Pour les marchés financiers : Il est temps de rester calme.
La bonne nouvelle, c’est que les actions britanniques sont à un prix attractif. Elles se négocient à des valorisations très basses en raison des défis économiques et politiques auxquels le pays est confronté, ce qui a fait grimacer les investisseurs. Bien que certaines opportunités plus attrayantes de Londres aient été rachetées par des concurrents plus prestigieux, avec des acquisitions doublant cette année pour atteindre environ 60 milliards de dollars, il reste encore quelques petites gemmes bien évaluées dans la couronne de l’indice boursier britannique. C’est peut-être pour cette raison que le FTSE 100, l’indice vedette, vient de connaître son premier afflux mensuel en cinq ans.

Dans une perspective plus large : L’emplacement, c’est crucial.
Les flux de fonds sont un moteur important des fluctuations des cours des actions, et les actions américaines en bénéficient le plus. Cela semble logique : le pays abrite les entreprises les plus en vogue au monde. Cependant, il y a un effet secondaire à toute cette gloire : l’argent qui afflue vers l’indice S&P 500 fait monter les prix de toutes ses actions, pas seulement celles considérées comme « magnifiques ». Pendant ce temps, les valorisations des entreprises similaires dans d’autres pays sont généralement moins chères. Il n’est donc pas surprenant que des entreprises aient quitté le Royaume-Uni et d’autres pays pour se réinscrire aux États-Unis, où les investisseurs sont prêts à payer plus cher.

Source : finimize.com

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