Impact de la victoire de Trump sur l’euro
La monnaie unique a été l’une des perdantes de la victoire de Trump, perdant 2 % mercredi pour s’établir à 1,07, son plus bas niveau depuis juillet. Et ce n’est pas seulement une question de dollar fort, puisque l’euro a également perdu environ 0,7 % par rapport au franc suisse et 0,8 % par rapport à la livre sterling.
Les craintes de guerres commerciales
La faiblesse de la monnaie unique a été attribuée aux craintes de guerres commerciales, qui ont rendu la vie nettement plus difficile pour l’Europe pendant le dernier mandat de Trump. Tout comme avant, il pourrait y avoir un double coup dur : des tarifs immédiats sur les biens européens et une pression accrue sur la Chine, réduisant la demande au Royaume du Milieu et comprimant les exportations allemandes là-bas.
Prévisions pour l’EURUSD
Le couple a approché 1,20 fin septembre mais est revenu à 1,07, testant le support de la fourchette des 12 derniers mois. Techniquement, l’incapacité de l’EURUSD à passer en dessous de 1,0770 a confirmé le fort biais baissier du marché après le retrait correctif de la semaine dernière. Selon la théorie de Fibonacci, le couple a un potentiel à la baisse dans la zone de 1,05, proche du niveau de 161,8 % du déclin mensuel du sommet de septembre.
Cependant, même plus tôt, dans la zone de 1,0600-1,0670, l’euro pourrait trouver un fort support et reculer vers les plus bas de l’année.
Pression sur la monnaie unique
Sur le plan fondamental, la pression sur la monnaie unique s’accroît en raison des craintes d’une réduction supplémentaire de l’excédent commercial et de la nécessité pour la BCE de stimuler plus activement l’économie. Cependant, il est encore trop tôt pour parler d’un dollar atteignant la parité avec l’euro. Seule une baisse soutenue en dessous de 1,05 ouvrira la voie à 0,95 voire 0,85.
Cependant, nous avons vu à quel point ce niveau a été défendu avec ténacité au cours des 10 dernières années, et il n’a été brisé que pendant quelques mois en 2022 au milieu d’une série de chocs allant des confinements et des problèmes logistiques aux prix de l’énergie et aux problèmes d’approvisionnement.
Source : fxpro.news