Le gouvernement privilégie le paiement en kwacha pour le Programme d’Intrants Abordables
Le gouvernement a récemment annoncé que les fournisseurs d’engrais pour le Programme d’Intrants Abordables de cette année seront payés en kwacha afin d’éviter les problèmes liés aux devises étrangères, les fournisseurs devant trouver leurs propres devises.
Des avancées significatives dans la distribution du Programme d’Intrants Abordables
Geoffrey Mamba, secrétaire permanent du ministère de l’Agriculture pour les services d’irrigation, a révélé cela devant le Comité parlementaire de l’Agriculture et de l’Irrigation pour le tenir informé des progrès des préparatifs de cette année pour le Programme d’Intrants Abordables.
Il a expliqué que le gouvernement ne sera pas responsable des problèmes de devises étrangères car tous les contrats seront en kwacha.
Mamba a déclaré : « Il y a une petite différence dans la façon dont nous avons structuré les contrats cette année. Le contrat exige que les fournisseurs, lorsqu’ils fournissent, soient payés en kwacha malawite. Donc, en termes de charge de change, elle a été transférée du ministère aux fournisseurs car ils seront payés en kwacha malawite et ils doivent discuter avec leurs banques pour organiser les devises étrangères. »
Les objectifs et les défis du programme
Le coordinateur national du Programme d’Intrants Abordables, Justin Kagona, a souligné que le programme de subvention de cette année vise 1 054 945 bénéficiaires, en baisse par rapport aux 1,5 million ciblés l’année dernière.
Le programme vise à fournir 104 844,5 tonnes métriques d’engrais pour soutenir les bénéficiaires en matière de production agricole.
Il est prévu que la distribution des intrants se fasse en septembre ou octobre.
Malgré la hausse des prix des engrais, la contribution des agriculteurs a été maintenue à 15 000 kwachas par sac, tandis que la contribution du gouvernement est de 67 900 kwachas pour chaque sac d’engrais.
Les défis à relever
Le président a donné au ministère de l’Agriculture 40 jours pour mettre en œuvre le programme, mais à l’expiration du délai, seuls 46 % des bénéficiaires avaient été atteints en raison de pénuries de devises.
Source : www.nyasatimes.com