Les marchés boursiers tremblent face aux craintes de récession aux États-Unis
Les investisseurs du monde entier se préparent à une nouvelle période de turbulences, après que des craintes concernant une possible récession de l’économie américaine aient fait chuter les marchés boursiers en fin de semaine dernière.
Les investisseurs en Europe, en Asie et à New York ont été inquiétés par des données américaines incluant des chiffres de l’emploi plus mauvais que prévu le jeudi, suscitant des préoccupations quant à la situation de la plus grande économie mondiale.
Les données, associées aux résultats décevants des entreprises technologiques Amazon, Alphabet et Intel, ont entraîné des ventes d’actions en fin de semaine dernière, tandis que les actions au Moyen-Orient ont également chuté dimanche en raison des tensions persistantes dans la région.
Les signaux fragiles des grandes économies alimentent l’inquiétude
Les analystes redoutent que tout nouveau signe de fragilité dans les grandes économies ne soit le prélude à une nouvelle volatilité. Un ralentissement en Allemagne le mois dernier a incité les analystes à mettre en garde contre une récession, tandis qu’une hausse des taux d’intérêt par la banque centrale du Japon a fait chuter les actions de l’indice Nikkei de 2 216 points, soit près de 6%, vendredi dernier.
Au cours du dernier mois, la perspective d’une récession dans certaines des plus grandes économies mondiales a fait chuter le prix du baril de Brent de près de 88 dollars à moins de 78 dollars.
Les données économiques très surveillées attendues cette semaine aux États-Unis comprennent les chiffres du secteur des services lundi et le décompte des demandeurs d’emploi jeudi. Par ailleurs, le Royaume-Uni fait partie des grandes économies, aux côtés de la Chine et du Japon, qui publient leurs données sur le secteur des services lundi.
Le marché mondial à un moment clé
Chris Weston, du courtier en ligne américain Pepperstone, a déclaré que les marchés mondiaux étaient « à un moment vraiment important ».
Il a ajouté : « Ce qui importe vraiment maintenant, c’est de savoir si les gestionnaires de fonds et les traders estiment que le sentiment est devenu trop pessimiste, ou si ce désendettement et cette aversion au risque se traduiront par une volatilité et une baisse encore plus élevées. »
« Pour répondre à cette question pertinente, le marché doit voir le résultat des données pour offrir une confiance accrue dans l’évaluation du risque de récession, et comment cela peut influencer les attentes en matière de bénéfices, les comportements des consommateurs et les décisions commerciales. »
Source : www.theguardian.com