Remise en question des pratiques de gouvernance à la Consolidated Bank Ghana
La Bank of Ghana a récemment suspendu la licence de trading forex de la Consolidated Bank Ghana (CBG) pour une durée d’un mois, prenant effet le 26 novembre 2024. Cette décision fait suite à plusieurs violations réglementaires identifiées par la Banque du Ghana concernant les opérations de change de la CBG.
Dans un communiqué publié le 12 novembre et signé par la secrétaire Sandra Thompson, la Bank of Ghana a indiqué que la suspension était imposée conformément à l’article 11 (2) de la Loi sur les changes de 2006 (Loi 723).
Appels à des audits forensiques et à une supervision externe
Dr. Atuahene souligne des problèmes systémiques plus profonds persistants au sein de la CBG et appelle à des audits forensiques et à une supervision externe pour rétablir la confiance dans le cadre réglementaire financier du pays. Il remet en question la direction au sein de la CBG et de la Bank of Ghana, suggérant un schéma troublant de surveillance insuffisante et de violations réglementaires.
Il met en lumière des problèmes persistants de conformité en matière de change, suggérant que la CBG n’a pas correctement rapporté les transactions de devises étrangères à la banque centrale, entraînant l’externalisation de ressources de change précieuses.
Pratiques de remises en question et demande d’audit externe
Dr. Atuahene allègue également que la CBG a engagé des pratiques de remises en question contournant les réglementations de change de la Bank of Ghana. Il affirme que, dans de nombreux cas, la CBG convertissait les remises étrangères entrantes en cedis ghanéens sans recevoir l’équivalent de devises étrangères, entraînant une fuite nette de devises étrangères et sapant la stabilité économique du pays.
Il a également contesté la décision de la Bank of Ghana de suspendre la licence forex de la banque pour seulement un mois, affirmant qu’il s’agissait d’une mesure insuffisante pour rectifier les problèmes profondément enracinés. Dr. Atuahene a souligné la nécessité pour une enquête externe afin de déterminer l’ampleur des écarts de change.
Source : www.ghanaweb.com