Impact des politiques de l’OMI sur la demande énergétique maritime
La demande énergétique marine diminuera à long terme si l’Organisation Maritime Internationale fournit plus d’incitations politiques pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050, a déclaré l’Agence Internationale de l’Énergie le 16 octobre. Cela intervient alors que des perturbations dans la Mer Rouge ont augmenté la demande de bunkers à court terme.
Scénario des engagements annoncés pour réduire les émissions
La consommation d’énergie du secteur maritime devrait passer de 11 exajoules en 2023 à 10 Ej en 2030 et 2040, pour diminuer à 9 Ej dans le scénario des engagements annoncés (APS). Ce scénario suppose que les participants de l’industrie peuvent respecter les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du cycle de vie du transport maritime international.
Transition vers des carburants verts
La décarbonisation maritime nécessite une transition vers un mélange de bunker à faible teneur en carbone, et l’Agence Internationale de l’Énergie prévoit que l’ammoniac et l’hydrogène représenteront 4% du mix, le méthanol à faibles émissions 8%, et la bioénergie 10% d’ici 2030.
Négociations réglementaires en cours
Les États membres de l’OMI font face à des négociations difficiles concernant de nouvelles normes de gaz à effet de serre pour les carburants marins et un mécanisme de tarification des émissions, qui devraient être finalisés l’année prochaine pour une mise en œuvre en 2027.
Soutien de la demande de bunkers suite aux détournements du Canal de Suez
L’Agence Internationale de l’Énergie a également souligné que la demande de bunkers a bénéficié de la consommation supplémentaire de carburant lors des déviations de navires en provenance du Canal de Suez cette année. Les attaques contre des navires dans le Détroit de Bab el-Mandeb ont incité de nombreux opérateurs de navires à choisir des routes plus longues et plus sûres.
Source : www.hellenicshippingnews.com