Importateurs de denrées alimentaires de base confrontés à une pénurie de forex : solutions urgentes.

The unease of doing business Forex and port challenges | Local Business

La pénurie actuelle de devises étrangères pose de sérieux défis aux entreprises qui importent les denrées alimentaires les plus basiques (oignon, ail, pommes de terre, céréales), qui constituent l’essentiel du panier alimentaire des revenus plus modestes. Ces articles, essentiels mais que nous ne produisons pas à grande échelle ni à bas coût, devraient bénéficier d’une facilité de devises en dollars US, sur le modèle de l’initiative de la Banque EXIM pour les entreprises exportatrices, avec une transparence de la responsabilité.

Équité dans l’allocation des devises et impact sur les prix

Malgré les tentatives du gouvernement d’adresser l’impératif de gagner des devises grâce à la Banque EXIM, seules les entreprises exportatrices en bénéficient. Une surveillance de la performance de ce fonds serait souhaitable. Pourtant, ce sont les banques qui décident de qui reçoit les devises limitées, et il est clair que le processus d’allocation des banques est loin d’être équitable, les individus étant relégués en dernière position.

Les importateurs restent peu impactés, importent des articles divers sans générer de devises étrangères, sans se plaindre de la pénurie. Malgré la demande croissante et les limitations imposées par le gouvernement et les banques pour accéder aux devises, notre propension à consommer des biens importés demeure. Ceci se traduit par une hausse des importations alimentaires, qui a dépassé le milliard de dollars annuellement ces dernières années.

Conséquences de la pénurie et propositions

La pénurie de devises conduit à des hausses de prix, en plus des inefficacités portuaires qui affectent les importateurs. La durée de vie des produits périssables est réduite et les importations planifiées sont compromis, entraînant des surplus et des pénuries. Les prix de détail augmentent déjà de 12%, avec des attentes de détérioration.

Les frais de transport augmentent également et devraient continuer à augmenter en raison de la pénurie de capacité, des coûts de réacheminement liés aux risques géopolitiques et de la forte demande de services sur certaines routes. Les entreprises réclament que le port soit considéré comme un service essentiel, voire qu’il soit privatisé pour améliorer sa compétitivité.

Source : trinidadexpress.com

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