Les marchés financiers de Wall Street ont relégué au second plan le rapport d’octobre sur l’emploi pour se concentrer sur la prochaine « Super Bowl » politique de la semaine prochaine : l’élection présidentielle de 2024. Que ce soit la vice-présidente Kamala Harris ou l’ancien président Donald Trump qui soient élus, tout le monde veut des réponses sur la manière dont ils vont s’attaquer aux plus grands problèmes économiques du pays, dont le déficit américain.
Élection présidentielle 2024 : Quels enjeux économiques ?
Le chef économiste et stratège macro de Roth Capital Partners, Michael Darda, souligne qu’il n’y a pas beaucoup d’optimisme du point de vue fiscal. Les plans des deux candidats à la présidentielle ne sont pas crédibles ; il s’agit plutôt d’une montagne de dettes et de promesses non financées. Selon lui, l’impasse politique ne résout en rien cette équation.
Darda, s’exprimant sur Market Domination Overtime avec Julie Hyman et Josh Lipton, aborde les politiques fiscales connues qui pourraient influencer les marchés, conseillant finalement une approche de diversification pour les investisseurs.
Conseils pour les investisseurs
Il met en avant la pression à la hausse sur les taux réels, émanant d’une revalorisation de la capacité de la Réserve fédérale à couper les taux d’intérêt. Cette dynamique est alimentée à la fois par l’optimisme économique et le contexte fiscal. Darda recommande donc de ne pas modifier radicalement son portefeuille en se basant sur des estimations du chemin fiscal des États-Unis.
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Source : finance.yahoo.com