Inflation américaine ralentit: quel impact sur la Fed?

Latest inflation data could boost case for more big Fed rate cuts

Évolution de l’inflation en août et ses conséquences

La baisse de l’inflation en août a renforcé les arguments utilisés par les responsables de la Réserve fédérale pour défendre leur décision de baisser les taux d’intérêt de moitié de point la semaine dernière. Cela a également incité les traders à parier sur le fait que la banque centrale continuera à maintenir un rythme rapide de réduction des taux alors que les pressions inflationnistes se rapprochent de son objectif de 2%.

Impacts sur les marchés financiers

Les données du Département du Commerce pour le mois d’août montrent que, sur les quatre derniers mois, l’indice des dépenses de consommation personnelle, excluant les éléments volatils que sont l’alimentation et l’énergie, a augmenté à un taux annuel de moins de 1,8%. Cette tendance a été anticipée par le gouverneur de la Fed Chris Waller la semaine dernière, soulignant ainsi son soutien à la baisse des taux d’intérêt. Waller s’est dit préoccupé par le fait que les pressions inflationnistes pourraient s’atténuer trop rapidement.

Les autres données de l’indice des dépenses de consommation de août ont renforcé d’autres arguments avancés par les responsables de la Fed lors de la réunion de la semaine dernière. Certains aspects du marché immobilier, par exemple, ont connu une augmentation à un taux annuel de moins de 5% pour la première fois depuis le début de 2022.

Prochaines étapes et perspectives économiques

Alors que certains estiment que la Réserve fédérale pourrait réduire le taux de base de 50 points de base en novembre sans être entravée par les données sur l’inflation, d’autres soulignent l’importance de surveiller de près le marché du travail. En effet, des rapports à venir, comme celui sur l’emploi de septembre prévu pour le 4 octobre, pourraient pousser la Fed à envisager des réductions de taux plus importantes ou plus rapides.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a exprimé ses préoccupations croissantes quant aux risques qui pèsent sur le marché du travail. Il a souligné que malgré un taux de chômage de 4,2% inférieur à la moyenne à long terme des États-Unis, certains aspects du marché du travail nécessitent une attention particulière.

Source : www.hellenicshippingnews.com

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