Investissement de fonds souverains dans les cryptomonnaies : Un choix gagnant ?

Central Banks And Sovereign Funds Grow Crypto Reserves

Les marchés financiers ont connu une hausse spectaculaire de la valorisation des monnaies numériques au cours des derniers mois. Les résultats des élections américaines ont amplifié cette tendance, car le président élu Donald Trump a exprimé de manière constante des politiques pro-crypto et des vues sur un cadre réglementaire souple. Par exemple, le bitcoin (BTC), la principale cryptomonnaie alternative au monde, a augmenté d’environ 150% en 2024.

Les investisseurs souverains revoient leurs stratégies d’investissement

La nouvelle tendance force les investisseurs souverains à revoir leur stratégie d’allocation d’actifs et de gestion des risques. De nombreux fonds souverains et banques centrales ont augmenté leur exposition aux monnaies numériques pour capitaliser sur le marché en croissance et sa valeur. Par exemple, le fonds souverain norvégien est devenu un leader du marché des cryptomonnaies en investissant dans des entreprises liées aux cryptomonnaies.

Le fond détenait indirectement 2 446 BTC à la fin du premier semestre 2024, une augmentation de 938 BTC depuis la fin de 2023. Le gouvernement américain détient actuellement plus de 200 000 BTC, d’une valeur de plus de 20 milliards de dollars, la plupart ayant été saisis lors d’enquêtes criminelles. Les États-Unis sont l’un des 13 pays détenant du bitcoin, selon un récent rapport de la bourse de cryptomonnaies River. Le Royaume-Uni et El Salvador, pionniers du marché des monnaies numériques, détiennent également des réserves de bitcoin significatives. Le Royaume-Uni possède environ 61 200 BTC, selon les auteurs du rapport.

Un actif contre l’inflation

Alors que de plus en plus de gouvernements luttent contre l’inflation et une offre d’argent limitée, la détention de bitcoin peut servir de couverture contre l’inflation, tout comme le rôle traditionnel de l’or en tant qu’actif stratégique dans un portefeuille. De plus, la valeur du bitcoin n’est pas corrélée avec d’autres classes d’actifs, telles que les obligations et les actions, ce qui en fait un outil potentiel pour la stratégie de gestion des risques de la banque. De plus, les banques centrales ont souvent des accords financiers avec d’autres banques centrales, ce qui crée un risque de contrepartie en cas d’instabilité politique et de non-performance. Le bitcoin, comme les autres cryptomonnaies, ne dépend pas des banques centrales pour augmenter sa quantité en circulation. Cette réalité aide les banques centrales qui détiennent des monnaies numériques, notamment du bitcoin, à réduire ce risque de contrepartie.

Source : gfmag.com

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