Le lancement imminent d’une monnaie digitale en Israël stimule l’économie

Le rôle de la technologie dans l’économie israélienne

Un gouvernement en temps de guerre doit jongler avec de nombreuses responsabilités, surtout dans les départements de la défense et de la protection de sa population à travers des moyens militaires et diplomatiques. Cela étant dit, le reste du pays ne s’arrête pas simplement en attendant la fin de la guerre. Depuis le 7 octobre, des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux se sont mobilisés pour faire avancer plusieurs aspects de la société israélienne. Cela inclut des avancées pour stimuler l’économie d’Israël même dans l’ombre de la guerre, et c’est ici que le secteur technologique israélien est appelé à jouer un rôle de premier plan.

Le lancement potentiel d’une cryptomonnaie par la banque centrale d’Israël

Une partie de ces avancées comprend la possibilité d’établir une Monnaie Numérique de Banque Centrale, ou CBDC en abrégé – une forme numérique de la monnaie fiduciaire d’un pays émise par sa banque centrale. Ils fonctionnent de manière similaire aux cryptomonnaies, mais une différence clé est que la valeur d’une CBDC est fixée par la banque centrale et est équivalente à la monnaie fiduciaire du pays. Des pays du monde entier se dirigent peu à peu vers le développement ou le déploiement de leur propre CBDC depuis près d’une décennie. Jusqu’à présent, seuls la Jamaïque, le Nigéria et les Bahamas ont pleinement lancé une CBDC souveraine, mais des nations comme l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, la Chine et les Émirats arabes unis (parmi une trentaine d’autres) ont lancé des projets pilotes pour établir une monnaie numérique.

L’implication de la Banque d’Israël dans le projet

La Banque d’Israël explore depuis aussi tôt que 2017 la notion d’une monnaie numérique nationale en établissant des panels de recherche et des initiatives pour étudier sa mise en œuvre. Cependant, les CBDC sont des outils financiers extrêmement complexes à développer avec des implications socio-économiques étendues, il n’est donc pas étonnant que cela ait pris du temps pour élaborer et étudier comment le faire correctement.

Récemment, la Banque d’Israël a lancé le « Défi Shekel Numérique », une initiative destinée aux leaders de l’innovation dans le secteur de la technologie financière, ou fintech, pour mener la création du registre numérique d’Israël. Annoncé le mois dernier, le « Défi Shekel Numérique » comprend 14 sociétés basées en Israël sélectionnées par la banque centrale, allant des piliers de la fintech comme PayPal Israël aux start-ups de premier plan mettant la coopération entre cryptomonnaies et monnaie fiduciaire au premier plan comme Kima Finance.

Source : www.jpost.com

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