Introduction
Découvrez les dernières nouvelles du marché boursier avec la récente introduction en bourse de Lulu Retail Holdings, un important opérateur d’hypermarchés au Moyen-Orient. Analysons ensemble les détails de cette offre publique initiale qui a suscité un vif intérêt des investisseurs.
Une introduction en bourse réussie
Lulu Retail Holdings, un opérateur majeur d’hypermarchés au Moyen-Orient, a levé 1,72 milliard de dollars le mois dernier lors d’une introduction en bourse qui a été sursouscrite de plus de 25 fois, devenant ainsi la plus grande cotation aux Émirats arabes unis (EAU) cette année. La société a vendu environ 3 milliards d’actions ordinaires, représentant 30% du capital social émis.
Intérêt mondial et réaction mitigée
Cette offre a attiré des investisseurs du monde entier, dont Vanguard et GIC Private Ltd de Singapour. Les investisseurs individuels se sont précipités pour obtenir une allocation, conduisant à une demande de 37 milliards de dollars : le niveau le plus élevé de sursouscription pour une IPO non gouvernementale aux EAU au cours de la dernière décennie. Le prix final de l’action était de 2,04 AED (environ 56 cents).
Cependant, les actions de Lulu Retail ont connu une réponse mitigée lors de leur introduction à la bourse d’Abu Dhabi. Les investisseurs semblent plus prudents face à l’instabilité régionale et aux performances récentes des autres introductions en bourse de la région. Lors de la première journée de cotation sous le symbole LULU, l’action est tombée à 1,99 AED par action, en baisse de 2,5% par rapport à son prix d’offre.
Contexte régional et perspectives
Fondée aux EAU en 1974 par le magnat indien Yusuff Ali, l’IPO de Lulu suit des offres similaires de détaillants comme Spinneys aux EAU et Bin Dawood en Arabie saoudite, alors que les investisseurs cherchent à profiter du boom des dépenses des consommateurs dans les États du Golfe Persique. La réaction mitigée peut s’expliquer par la priorisation des investisseurs des fondamentaux par rapport aux gains spéculatifs.
Il est également important de considérer que les bourses des États membres du Conseil de coopération du Golfe ont sous-performé par rapport à celles de l’Europe, des États-Unis et de l’Asie. Les sociétés de la région ont levé près de 5 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2024, contre plus de 10,5 milliards de dollars pour toute l’année 2023, selon PwC.
Source : gfmag.com