Manœuvres frauduleuses pour influencer le prix du Bitcoin
Un homme de l’Alabama risque cinq ans de prison pour avoir prétendument tenté de manipuler le prix du Bitcoin en piratant le compte X de la Securities and Exchange Commission des États-Unis plus tôt cette année. L’arrestation de Eric Council Jr, âgé de 25 ans, a eu lieu cette semaine pour sa prétendue conspiration, soutenue par d’autres individus non identifiés.
Impact sur le marché du Bitcoin et enquête en cours
Lorsque le compte X de la SEC a été brièvement compromis, une fausse publication a été diffusée annonçant à tort que le régulateur approuvait les fonds négociés en bourse (ETF) du Bitcoin, faisant ainsi augmenter le prix de la monnaie numérique de plus de 1 000 $.
La publication semblait provenir de Gary Gensler, président de la SEC. Une fois que le régulateur a repris le contrôle du compte, il a publié un démenti, provoquant une chute du prix du Bitcoin de plus de 2 000 $.
Infraction et conséquences
Le FBI a déclaré que « l’accusé aurait trompé le public en se faisant passer pour la victime et en faisant des déclarations frauduleuses au nom de la SEC ». Le Département de la Justice a annoncé l’arrestation de Council Jr et de ses complices, soupçonnés de SIM-swapping d’un individu ayant accès au compte X de la SEC.
Les conspirateurs auraient également créé un document d’identité falsifié de l’individu ciblé dans l’attaque SIM-swapping pour fournir une preuve supplémentaire à la compagnie de télécommunications qu’il s’agissait du véritable titulaire du compte.
Repérage et conséquences des fraudes SIM swapping
Le SIM-swapping peut entraîner des conséquences dévastatrices. Ces attaques sont souvent associées à des groupes de cybercriminels comme Scattered Spider, qui ont été accusés d’attaques de ransomware coûteuses sur des hôtels de Las Vegas l’année dernière. Le CTO de Mandiant, Charles Carmakal, a même signalé que les êtres malveillants SIM-swappaient les appareils des enfants de dirigeants d’entreprise, puis les appelaient pour lancer des attaques psychologiques.
Source : www.theregister.com