Mythes sur le marché boursier à démystifier
Sur le retour vers l’aéroport après ma conférence à Colorado Springs la semaine dernière, j’ai eu une conversation intéressante avec mon chauffeur. Il m’a partagé une croyance conspirationniste selon laquelle les restes d’extraterrestres issus d’un crash d’OVNI à Roswell en 1947 seraient actuellement stockés sous l’aéroport de Denver. Cependant, une fois arrivé à l’aéroport, je n’ai vu aucun signe d’une telle installation extraterrestre. Je me suis alors rendu compte que mon temps serait mieux utilisé à démystifier les mythes entourant la bourse et les investissements que j’entends parfois lors de mes déplacements.
Mythe #1 : La relation entre l’économie et les marchés boursiers
Un premier mythe à déboulonner est que l’économie doit être en excellente santé pour que son marché boursier performe. En réalité, les conditions économiques peuvent être faibles voire très mauvaises et les actions peuvent encore monter. Il est essentiel d’identifier les secteurs du marché boursier où il y a des « défauts » et des attentes faibles, car ces secteurs peuvent avoir un potentiel de hausse significatif en cas de surprise positive.
Un exemple est celui des actions britanniques. Les valorisations sont très attrayantes avec un ratio cours/bénéfice de 12,86 et un dividende moyen de 3,64%. Malgré une certaine inquiétude à court terme autour du Budget d’Automne et des perspectives économiques négatives à long terme, il y a un potentiel de surprise positive.
Mythe #2 : La relation entre l’or et les actions
Un autre mythe est que l’or et les actions ne performant pas bien en même temps. Bien que historiquement ils aient eu une faible corrélation, cette tendance a changé pendant la pandémie. Récemment, l’or a montré une corrélation très élevée avec les actions. Cela témoigne de la diversification en action, où l’or peut servir de couverture contre les risques politiques.
Mythe #3 : Stratégie des banques centrales
Une autre légende urbaine est que les banques centrales savent ce qu’elles prévoient de faire bien à l’avance. En réalité, les banques centrales réagissent aux données économiques et peuvent changer de cap en fonction des tendances observées.
Il est essentiel de distinguer la réalité des mythes afin de prendre des décisions d’investissement éclairées et éviter de passer à côté de potentiels de croissance dans les portefeuilles. En fin de compte, ce sont les réalités du marché et de l’économie qui doivent guider nos choix.
Source : www.invesco.com