Phénomène inquiétant du fraude en crypto-monnaie : étude révélatrice sur les arnaques à la nigériane
Une étude récente met en lumière un schéma frappant de fraude en crypto-monnaie au Nigeria : tous les fraudeurs condamnés sont des hommes, et près des deux tiers ont moins de 30 ans. Cette révélation provient de recherches récentes menées par une collaboration sans précédent entre des institutions universitaires et la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria (EFCC).
L’étude intervient à un moment critique de la finance numérique mondiale. Le Nigeria s’est imposé comme le troisième acteur le plus important dans les transactions Bitcoin à l’échelle mondiale, ne devançant que la Russie et les États-Unis, avec des transactions en crypto-monnaies atteignant environ 400 millions de dollars. Cette augmentation de l’adoption des devises numériques reflète à la fois des opportunités et des risques dans la nation la plus peuplée d’Afrique, où seulement 36,8 % des adultes ont accès aux services bancaires traditionnels.
Les bases de l’étude
Les résultats de recherches montrent un schéma clair de ciblage géographique, avec 55% des cas impliquant des victimes américaines. Cette portée internationale démontre comment les monnaies numériques ont transformé l’étendue et l’ampleur des crimes financiers, permettant aux fraudeurs d’opérer à travers les frontières avec une facilité sans précédent.
Malgré la nature technique des transactions en crypto-monnaies, seul un quart des fraudeurs condamnés détenaient des diplômes universitaires, remettant en question les hypothèses sur l’expertise requise pour de tels délits.
Source : studyfinds.org