Opposition à une taxe de 70% sur les banques commerciales concernant les gains de change étranger
Une opposition à la proposition d’une taxe de 70% sur les gains de change étranger des banques commerciales a émergé hier, avec les parties prenantes demandant au gouvernement fédéral de reconsidérer cette taxe. Ils ont demandé au président Bola Ahmed Tinubu de ne pas approuver le projet de loi financière amendé adopté par le Sénat et la Chambre des représentants.
Amendement proposé de la loi fiscale
Le Sénat a récemment adopté la proposition de Tinubu d’amender la Loi fiscale pour imposer une taxe de récupération unique sur les profits de change étranger des banques en 2023. Le gouvernement a également proposé l’emprisonnement des dirigeants des banques ne se conformant pas à cette taxe unique, ainsi qu’une pénalité de 10% du prélèvement non versé annuellement et des intérêts au taux de rediscout minimum de la Banque centrale du Nigeria.
Contestation de la proposition de taxe
Des banquiers, des experts et d’autres parties prenantes du secteur financier nigérian ont fait part de leur opposition à cette nouvelle taxe. Ils estiment que cette taxe pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique et le développement du pays, en raison de la réduction des investissements et de l’augmentation des coûts. De plus, cette taxe pourrait conduire à une double imposition pour les banques, qui ont déjà payé une taxe de 30% sur le revenu lors de leurs déclarations fiscales de 2024.
Appel à la réévaluation
L’Institut des banquiers du Nigeria (IBN) et l’Association des professionnels de la communication d’entreprise et marketing des banques (ACAMB) ont appelé à une réévaluation de cette taxe. Ils soulignent que les banques ont besoin de plus d’incitations fiscales pour soutenir l’agenda économique du gouvernement. Imposer une telle taxe en pleine recapitalisation bancaire pourrait envoyer des signaux négatifs aux investisseurs et compliquer la capacité des banques à lever des capitaux.
Source : dailytrust.com