Optimisation de la collecte des recettes fiscales pour une meilleure stabilité économique
Des experts lors d’un séminaire ont souligné l’importance de renforcer la collecte des recettes en élargissant l’assiette fiscale, ce qui permettrait au gouvernement d’emprunter moins sur le marché, surtout lorsque le recours à l’emprunt étranger accroît la vulnérabilité aux conditions extérieures et à une éventuelle dépréciation de la monnaie.
Pour accroître les réserves, ils ont également indiqué que des revenus d’exportation accrus, des envois de fonds et des investissements directs étrangers étaient importants pour stabiliser le taux de change. En parallèle, une austérité en matière de dépenses, une augmentation de la collecte des recettes et la promotion de réformes fiscales étaient essentielles pour maintenir une discipline budgétaire.
Les points clés de la Loi de finances 2024 : Perspective d’investissement
Les intervenants à ce séminaire ont aujourd’hui mis en avant la nécessité de renforcer la collecte des recettes fiscales pour une meilleure stabilité économique. Ils ont notamment souligné que les revenus d’exportation, les envois de fonds et les investissements directs étrangers jouaient un rôle crucial dans l’équilibre des taux de change. Parallèlement, une discipline budgétaire accrue ainsi que des réformes fiscales sont nécessaires pour maintenir cet équilibre.
Lors de ce séminaire intitulé « Caractéristiques saillantes de la Loi de finances 2024 : Perspective d’investissement », organisé par l’Institut des comptables agréés du Bangladesh, les orateurs ont mis en lumière l’importance de ces points dans le contexte actuel.
AKM Badiul Alam, membre (politique fiscale) de la National Board of Revenue, a pris la parole lors du séminaire en tant qu’invité d’honneur. Nasiruddin Ahmed, ancien président de la NBR, Ahsan H Mansur, directeur exécutif de l’Institut de recherche sur les politiques du Bangladesh, et Md Farid Uddin, ex-membre des douanes et de la TVA de la NBR, ont été les intervenants du panel, connectés via Zoom. Snehasish Barua, associé chez Snehasish Mahmud & Co, experts-comptables, a présenté le document clé tandis que le président de l’ICAB, Mohammed Forkan Uddin, a prononcé le discours de bienvenue.
Vue d’ensemble des changements introduits par la Loi de Finances 2024
Lors de cette présentation, l’auteur du document a fourni une vue d’ensemble des changements apportés par la Loi de finances 2024 et des SRO émis par la suite. En s’appuyant sur des exemples concrets, il a mis en lumière les impacts de ces modifications sur les entreprises tout en s’efforçant de fournir des faits et chiffres précis et actualisés.
En ce qui concerne les pressions inflationnistes, il a souligné que l’augmentation de l’offre monétaire et de la demande pourrait entraîner une hausse des prix. Il a également souligné la nécessité de contenir la demande de consommation et de surveiller les prix pour maintenir la stabilité de l’inflation.
Les intervenants ont également évoqué l’impact des emprunts du gouvernement sur les taux d’intérêt et les investissements privés, soulignant la nécessité d’une approche prudente pour faire face à cette problématique. Ils ont notamment mis en avant les dispositions de la loi de finances obligeant à une transaction bancaire pour chaque transaction individuelle supérieure à 500 000 Tk.
De plus, ils ont souligné que l’obligation de soumettre des déclarations d’actifs et de passifs pour les employés du gouvernement et les particuliers possédant des actifs totaux de plus de 50 lakhs Tk renforcerait la transparence et l’obligation de rendre des comptes dans le secteur public.
Source : www.newagebd.net