La nouvelle phare en finance ces jours-ci concerne le déficit de change et les solutions possibles pour y remédier. Les principaux acteurs impliqués sont l’ancien ministre des Finances, Wendell Mottley, l’ancien gouverneur de la Banque centrale, le Dr Euric Bobb, ainsi que l’économiste Prof Patrick Watson, le professeur d’économie Roger Hosein et le Dr Marlene Attzs.
Le problème du déficit de change
Le problème principal réside dans la demande de devises étrangères qui dépasse l’offre. Malgré les efforts de la Banque centrale pour canaliser les devises gagnées à travers les banques locales, un marché noir s’est développé. L’approvisionnement traditionnel en devises provenait de Point Lisas, mais était tributaire de la disponibilité intermittente de gaz naturel.
Les solutions proposées
Une attention a été portée sur le potentiel de fournir des services, tels que le tourisme, en plus des biens. Cependant, le gouvernement n’a pas suivi activement cette voie, et une taxe de 10% sur les chambres vendues a pénalisé l’industrie du tourisme, même en cas de non rentabilité de l’entreprise opérant.
L’analyse de la dévaluation de la monnaie
Malgré les recommandations du FMI pour une dévaluation de notre monnaie, le ministre Imbert résiste à cette mesure car elle ne ferait qu’entraîner une augmentation du coût de la vie, sans bénéfice significatif en termes de compétitivité à l’exportation.
En conclusion, il est nécessaire de trouver des solutions durables pour résoudre le déficit de change sans impact négatif sur le coût de la vie. Les économistes sont invités à réfléchir à ces enjeux pour trouver des réponses adaptées à la réalité économique de Trinidad et Tobago.
Source : trinidadexpress.com