Perenco découvre de nouvelles réserves pétrolières en Afrique centrale : quel impact sur la Bourse ?

BEAC FOREX Regulations Putting Restraints on Prosperity

Le potentiel des marchés pétroliers en Afrique centrale

Les opportunités dans l’industrie pétrolière et gazière en Afrique centrale

Avec le lancement de nouveaux projets par des grandes compagnies énergétiques dans des pays comme le Gabon, le Cameroun, le Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale, le secteur pétrolier et gazier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est en plein essor. Une nouvelle qui ne peut que réjouir est l’arrêté du nouveau puits d’appréciation par la compagnie Anglo-Française Perenco dans le champ Hylia South West au large du Gabon. Ce champ détient un potentiel de réserves de pétrole conséquent, estimées entre 20 et plus de 100 millions de barils.

Les défis de la région

Cependant, une problématique majeure demeure : une grande partie du potentiel de la CEMAC reste inexploitée. Plusieurs facteurs ont créé un environnement des affaires hostile qui entrave la capacité de la région à exploiter ses abondantes ressources naturelles, à augmenter le niveau de vie de sa population et à participer pleinement à la communauté mondiale. Un exemple parlant est que le Gabon et le Tchad possèdent respectivement les 9ème et 10ème plus grandes réserves de pétrole en Afrique, mais seulement 67% de la population du Gabon et 8% du Tchad ont accès à l’électricité.

Les réglementations sur les devises étrangères

Une des barrières les plus frustrantes, mais facilement résolues, est la réglementation sur les devises étrangères de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Ces règles ont eu un impact négatif sur de nombreux secteurs, notamment sur celui de l’énergie. Malgré les oppositions locales et les obstacles administratifs, les entrepreneurs se retrouvent confrontés à des délais accrus pour les transferts de fonds légitimes, rendant les transactions routinières bien plus longues que nécessaire.

Les temps d’attente prolongés et les coûts associés rendent difficile pour les importateurs de payer leurs fournisseurs étrangers à temps, affectant ainsi l’ensemble des industries, en particulier le secteur pétrolier et gazier, qui dépend fortement des importations pour son bon fonctionnement.

Les conséquences des restrictions

Les lourdeurs administratives liées aux restrictions des devises étrangères ont un impact direct sur les industries dominées par le dollar, en particulier le secteur de l’énergie. Ces règles ont non seulement un effet dissuasif sur les investisseurs étrangers, mais elles freinent également le développement économique de la région.

Afin de libérer le potentiel de la CEMAC, il est crucial que la BEAC trouve un compromis raisonnable entre la nécessité de maintenir les réserves de devises étrangères et la simplification des processus pour permettre aux entreprises locales et aux investisseurs étrangers de prospérer.

Source : energychamber.org

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