Prévisions optimistes pour les marchés boursiers en cette rentrée
Les marchés boursiers mondiaux ont maintenu des niveaux proches de leurs records en ce début de septembre, malgré une traditionnelle période de volatilité à venir. Au cours des cinq dernières années, le S&P 500 a enregistré en moyenne une baisse de 4,2% au mois de septembre, le mois le moins performant. Parallèlement, l’indice de volatilité de la Bourse, le VIX, a augmenté chaque septembre depuis 2021. Cette tendance pourrait se maintenir alors que les investisseurs scrutent une série de données pour évaluer la santé de l’économie américaine, en particulier les données sur l’emploi d’août qui seront publiées ce vendredi, en prévision d’une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale ce mois-ci. Les campagnes pour l’élection présidentielle américaine devraient également se intensifier à l’approche du 5 novembre, à seulement deux mois du scrutin. De plus, les incertitudes géopolitiques restent élevées.
Néanmoins, malgré cette potentiel volatilité, nous maintenons un regard positif sur les actions, avec une prévision du S&P 500 à 5 900 d’ici la fin de l’année et à 6 200 d’ici juin prochain, contre 5 648 à la clôture de vendredi dernier. L’assouplissement monétaire entraîne généralement une meilleure performance des actions. Historiquement, en l’absence de récession, l’indice S&P 500 a enregistré en moyenne une hausse de 17% au cours des 12 mois suivant la première réduction des taux par la Fed au sein d’un cycle. Le président de la Fed, Jerome Powell, ayant déclaré que “le moment est venu” pour une première baisse depuis la pandémie, nous anticipons un environnement de marché favorable dans les prochains mois. Nous prévoyons également que la banque centrale américaine baissera ses taux lors de chacune des trois réunions restantes de l’année.
Le risque d’une récession de l’économie américaine est faible selon notre analyse. Les investisseurs pourront en apprendre davantage sur la santé de l’économie américaine avec la publication du rapport sur l’emploi de vendredi. Cela pourrait contribuer à apaiser le débat sur les marchés concernant l’accélération du chômage en juillet, indiquant s’il s’agissait de perturbations liées aux ouragans ou d’une véritable faiblesse économique. Cependant, les données récentes, y compris les ventes au détail, les marges bénéficiaires des entreprises et le sentiment des services, laissent penser qu’un atterrissage en douceur reste le scénario le plus probable. Nous tablons sur une croissance américaine légèrement en dessous du taux d’évolution de 2% dans notre hypothèse de base.
Source : www.ubs.com