Marchés boursiers : Une journée noire pour les actions américaines
Les bourses américaines ont dévissé mardi pour enregistrer leur pire journée depuis une chute début août, à l’entame d’une semaine peu encourageante pour l’économie.
Chute brutale des indices boursiers
L’indice S&P 500 a reculé de 2,1%, effaçant une partie des gains enregistrés au cours de trois semaines de hausse qui l’avaient porté à proximité de son record historique. Le Dow Jones Industrial Average a perdu 626 points, soit 1,5%, après avoir établi son propre record vendredi dernier. Le Nasdaq composite a chuté de 3,3%, tiré vers le bas par Nvidia et d’autres valeurs technologiques.
Préoccupations sur l’économie et les marchés financiers
Les rendements des obligations du Trésor ont également chuté suite à un rapport montrant que la production manufacturière aux États-Unis avait à nouveau régressé en août. Cette performance décevante s’explique en partie par des taux d’intérêt élevés qui ont pesé sur l’activité économique.
Selon Timothy Fiore, président du comité des sondages commerciaux du manufacturing de l’Institute for Supply Management, la demande reste morose en raison de l’incertitude liée à la politique monétaire fédérale et aux élections.
Baisse du secteur pétrolier et gazier
Les actions des entreprises pétrolières et gazières ont été parmi les plus touchées par la baisse du prix du pétrole, qui a chuté d’environ 4%. Les inquiétudes concernant la demande de carburant dans un contexte d’économie mondiale fragile ont contribué à cette baisse.
Attendre les prochains rapports économiques
Les investisseurs attendent les prochains rapports économiques pour évaluer la santé de l’économie, notamment le nombre d’offres d’emploi annoncées par les employeurs à la fin de juillet et la croissance des entreprises de services aux États-Unis le mois dernier.
Le rapport sur l’emploi de vendredi devrait être déterminant pour les marchés financiers, qui anticipent une nouvelle baisse des taux d’intérêt de la part de la Fed pour soutenir l’économie et éviter une récession.
Source : fortune.com