Plateforme de crypto-monnaie condamnée à une amende
Une plateforme de crypto-monnaie autrefois basée à Nanaimo a été ordonnée de payer 18,4 millions de dollars d’amendes financières pour avoir fraudé ses utilisateurs.
La crypto-monnaie est une forme de monnaie numérique qui ne dépend pas d’une autorité centrale, comme une banque ou un gouvernement comme c’est le cas pour le dollar canadien. Le système fonctionne sur la technologie de la blockchain pour enregistrer les transactions.
Un panel de la Commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique a imposé les sanctions le vendredi 27 novembre. La commission a expliqué dans un communiqué de presse que les clients d’EzBtc, qui a existé de 2016 à 2022, ont été informés que « leurs avoirs numériques seraient conservés hors ligne, une méthode plus sécurisée de conservation des actifs numériques pour les protéger contre les menaces cybernétiques et les accès non autorisés. »
Au lieu de cela, un tiers de tous les actifs de crypto déposés ou acquis sur le site entre 2016 et 2019 ont été détournés vers des sites de jeux d’argent ou vers les comptes personnels du propriétaire, David Smillie, sur d’autres plateformes. Près de 13 millions de dollars ont été détournés vers des jeux d’argent.
Conséquences pour les victimes
Lors des audiences précédentes, un client a témoigné qu’il avait prévu d’utiliser les fonds pour payer des procédures médicales pour sa famille et avait dû contracter des dettes plus longtemps pour les régler.
« Il était au centre des discussions ou des blagues parmi la famille et les amis et son intelligence était remise en question parce qu’il avait été escroqué, » a noté le panel.
Dans la récente décision sur la nature des sanctions, le panel de la commission des valeurs mobilières a écrit que la société et son fondateur « ont détourné frauduleusement les actifs de crypto de leurs clients à des fins personnelles. Leur tromperie était flagrante et répétée. »
Un total de 10,4 millions de dollars de sanctions a été ordonné contre Smillie et sa société, qui peut être mis à la disposition de ses victimes. Le fondateur de l’entreprise a également été condamné à payer une amende administrative de 8 millions de dollars. Le panel a noté dans sa décision qu’il n’avait aucune information sur les circonstances personnelles de Smillie ou sa capacité à payer les sanctions.
Source : www.kelownacapnews.com