Prévisions 2025 pour les marchés boursiers
Après une période de faibles ou de zéro taux d’intérêt, il ne semble pas que 2025 apportera des changements majeurs. Cependant, certaines régions, notamment les États-Unis, pourraient connaître des fluctuations importantes des rendements. Les guerres persistantes en Ukraine et au Moyen-Orient, l’élection d’un nouveau président américain Donald Trump, ainsi que la faiblesse de l’économie chinoise laissent entrevoir une année difficile pour l’Europe, en particulier l’Allemagne. Pour le marché des obligations, malgré ces incertitudes, un environnement favorable est prévu. Les rendements continueront de dépendre des décisions des banques centrales ainsi que des incertitudes économiques et géopolitiques.
Le marché des obligations en 2025
Les rendements des obligations allemandes et américaines ne devraient pas connaître de changements majeurs en 2025. Les estimations indiquent que les rendements des obligations allemandes se situeront entre 2 et 2,5 %, avec des fluctuations possibles au cours de l’année. Cependant, les rendements des obligations américaines pourraient dépasser les 4 % en fin d’année, en raison de divers facteurs tels que la dette élevée des États-Unis et l’incertitude quant à l’indépendance de la Fed. Des fluctuations importantes des rendements sont à prévoir, surtout aux États-Unis.
Focus sur la France et les obligations d’entreprise
Le risque politique en France ainsi que les politiques inflationnistes potentielles de Trump pourraient influencer les marchés financiers en 2025. Les spreads de risque pour les obligations françaises devraient rester élevés par rapport aux obligations allemandes. Dans le secteur des obligations d’entreprise, la demande reste forte pour les entreprises bien notées, offrant des opportunités attrayantes par rapport aux obligations d’État. Cependant, les rendements des obligations d’entreprises à haut risque ont chuté à des niveaux historiquement bas, même si les risques encourus ne sont pas nécessairement récompensés de manière adéquate. Les sociétés doivent faire face à des défis, car les taux d’intérêt ne baissent pas aussi rapidement que prévu initialement, impactant ainsi leurs marges.
Source : www.onvista.de