Marchés pétroliers : analyse fondamentale
La semaine dernière a été marquée par une baisse des marchés, jusqu’à vendredi. Cependant, les prix du pétrole ont rebondi grâce à des achats techniques et à l’optimisme lié à une baisse des taux, après avoir atteint des creux pas vus depuis janvier. Les inquiétudes persistantes concernant la demande en baisse et les négociations de cessez-le-feu ont éclipsé une forte diminution inattendue des stocks. Un scénario de « trop loin, trop vite » pour la baisse des prix a entraîné un arrêt technique clé qui a suscité un intérêt d’achat d’ici vendredi.
Le WTI a atteint son niveau le plus élevé de la semaine à 76,90 $/bbl le lundi, tandis que le plus bas a été de 71,45 $ le mercredi. Le Brent a vu une fourchette de Hi/Lo de 79,80/75,65 $. Bien que les deux qualités aient augmenté en fin de semaine, elles se sont établies plus bas que la semaine précédente. L’écart WTI/Brent se situe maintenant à (-4,15 $/bbl).
La Chine, premier importateur de pétrole brut, a enregistré une baisse de 35 % des exportations d’essence le mois dernier en raison de marges de raffinage rétrécies. Cela amène le groupe OPEP+ à reconsidérer les plans de relèvement des coupures de production cet automne. La production croissante dans des pays non membres de l’OPEP tels que les États-Unis, le Brésil et le Guyana donne également à l’organisation des raisons de s’interroger.
Standard Chartered a indiqué que la demande mondiale de pétrole en juin était de 103 millions de barils par jour, un niveau record. StanChart prévoit une consommation similaire pour le reste de l’année. De plus, les commentaires positifs du président de la Réserve fédérale, Powel, lors de l’assemblée annuelle à Jackson Hole, dans le Wyoming, suscitent un optimisme quant à une baisse des taux à court terme. La croissance économique qui en résulterait serait un soutien pour la demande énergétique en général. Les marchés boursiers ont réagi favorablement à cette annonce et le pétrole a rebondi.
Source : www.ogj.com