Prévisions sur la récession : indicateurs clés à surveiller
La possibilité d’une récession inquiète de nombreux experts actuellement, avec des prédictions qui oscillent entre l’annonce imminente d’une nouvelle crise et sa mise en doute. Certains analystes, qui avaient initialement écarté l’idée d’une récession, ont revu leur position et mettent en garde contre son arrivée imminente. Nous examinons ici de plus près les indicateurs actuels de récession, ce que les détenteurs de métaux précieux doivent savoir, et pourquoi ces derniers pourraient constituer une solution potentielle pour les investisseurs préoccupés.
Retournement de situation dans les prévisions de récession
En juillet 2022, Michael Gapen, chef économiste des États-Unis à la Bank of America, mettait en garde contre une récession imminente dans l’économie américaine. Cependant, un an plus tard, avec un taux de chômage maintenu à 3,5%, Gapen a révisé sa prévision en faveur d’un « atterrissage en douceur ». Aujourd’hui, les opinions de Gapen et ses prévisions économiques ont à nouveau changé, avec divers indicateurs suggérant un ralentissement économique et un retour des prédictions de récession.
Peter Berezin, économiste et stratège mondial en chef chez BCA Research, a également changé son point de vue optimiste pour évoquer la possibilité d’une récession en raison de l’impact des taux d’intérêt plus élevés sur l’économie américaine.
Signes d’alerte : indicateurs économiques cruciaux qui virent au rouge
Berezin met en lumière des indicateurs économiques qui laissent présager une récession potentielle, en mettant l’accent sur le marché du travail en affaiblissement. La dégradation du marché du travail aux États-Unis est au cœur de l’argument de récession de Berezin. Le taux de chômage est resté supérieur à 4% au cours des trois derniers mois, tandis que les offres d’emploi ont chuté à des niveaux d’avant la pandémie, laissant ceux qui perdent leur emploi en difficulté pour en trouver un nouveau. En effet, le dernier rapport sur les offres d’emploi et les mouvements de main-d’œuvre (JOLTS) montre qu’il n’y a plus que 1,1 emploi pour chaque chômeur, soit une baisse de 50% au cours des 2½ dernières années.
Cette baisse de l’emploi impacte significativement les dépenses des consommateurs et la stabilité économique globale. Selon Berezin, le taux d’épargne personnel en juillet 2024 était de 2,9%, soit moins de la moitié de ce qu’il était en 2019, suggérant que les économies excessives de la pandémie ont été épuisées. De plus, les taux de défaut de paiement des prêts des consommateurs ont atteint des niveaux jamais vus depuis 2010.
Source : www.jpost.com