Reprise des marchés boursiers après la chute
Les indices de Wall Street ont augmenté et de nombreux marchés asiatiques et européens ont connu une reprise après la chute des marchés mondiaux cette semaine. Néanmoins, les analystes mettent en garde : « Nous pourrions ne pas encore être sortis de l’auberge. »
Reprise mitigée en Europe
L’indice FTSE 100 de Londres a augmenté de 18 points, soit 0,2%, le mardi pour clôturer à 8 026,69, après avoir perdu 166 points, soit 2%, le lundi, sa plus grande baisse en points en une journée depuis plus d’un an. Le Dax de l’Allemagne a légèrement augmenté de 0,1%, tandis que le Cac de la France a reculé de 0,3% et la bourse italienne a glissé de 0,6%.
Reprise en Asie et aux États-Unis
À Wall Street, le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,8%, tandis que le S&P 500 a augmenté de 1,5%. Le Nasdaq a grimpé de 1%, après sa pire journée en deux ans le lundi. L’indice Nikkei 225 de Tokyo a clôturé 10,2% plus haut avec une hausse record de 3 217 points pour atteindre 34 675. Les autres marchés asiatiques ont également rebondi.
Interrogations et perspectives
Malgré cette reprise, les analystes restent prudents. Fawad Razaqzada, analyste chez City Index, souligne que la situation reste incertaine. Les marchés attendent une éventuelle baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine lors de sa réunion de septembre. Des éléments récents suggèrent une possible inversion de la tendance en raison des attentes des investisseurs.
La réaction des investisseurs
Les investisseurs semblaient de plus en plus confiants, assimilant les mauvaises nouvelles à une bonne nouvelle. Cependant, les valorisations restent élevées, notamment aux États-Unis. La semaine a débuté avec une chute des marchés mondiaux rappelant le krach de « Black Monday » en 1987.
Perspectives économiques
Les données récentes sur l’économie américaine ont suscité des inquiétudes quant à la récession. Les interventions de la Réserve fédérale pourraient influencer la direction des marchés dans les jours à venir. La volatilité devrait demeurer, alors que les investisseurs réagissent aux nouvelles.
Source : www.theguardian.com