La quête de clarté réglementaire dans l’industrie des cryptomonnaies aux États-Unis
Dans un entretien avec Bloomberg News, Brad Garlinghouse, PDG de Ripple, a souligné le manque de clarté réglementaire dans l’industrie des cryptomonnaies aux États-Unis. Alors que des pays comme le Royaume-Uni, le Japon, Singapour et même l’Union européenne ont déjà adopté des régulations pour les cryptos, l’Amérique reste en retard. Environ une trentaine de pays ont mis en place un cadre réglementaire pour les cryptomonnaies, un constat qui frustre Garlinghouse.
La Securities and Exchange Commission (SEC) a poursuivi Ripple en 2020 pour une offre non enregistrée de 1,3 milliard de dollars liée à son jeton XRP. Cependant, un juge a décidé l’année dernière que seules les ventes institutionnelles de XRP de Ripple, et non les ventes au détail, violaient la loi, ce qui a été largement considéré comme une victoire pour le secteur des cryptomonnaies.
Néanmoins, Garlinghouse a souligné qu’il n’est pas possible de mener des batailles judiciaires de plusieurs millions de dollars pour chaque jeton. Il a également mentionné que la question des cryptomonnaies ne devrait pas être partisane, soulignant sa participation à une conférence à Washington où des représentants de la Maison Blanche étaient présents.
Le veto du président Joe Biden et les engagements de Ripple dans l’industrie crypto
Plus tôt cette année, le président Joe Biden a opposé son veto à une mesure visant à mettre fin aux règles spéciales de la SEC pour les dépositaires d’actifs crypto. Ripple a quant à elle fait un don de 25 millions de dollars au super PAC de l’industrie crypto, Fairshake, avec l’engagement de continuer ces dons chaque année. Selon Open Secrets, ce PAC a dépensé 13,4 millions de dollars cette année, notamment pour soutenir la campagne au Sénat du représentant Katie Porter.
Source : www.pymnts.com