Spéculations sur les acquisitions boursières
En ce moment, l’attention se porte sur le plus grand négociant en cuivre d’Europe, Aurubis, sur le marché boursier. Le propriétaire de la droguerie Rossmann acquiert une part importante des actions de l’entreprise. Les raisons de cet achat restent secrètes. De plus, il semblerait que Goldman Sachs ait pris des positions pour le compte de tiers. Soudainement, le terme d’acquisition est évoqué.
Le mystère de l’acquisition de Rossmann chez Aurubis
L’entrée du propriétaire de la chaîne de drogueries Dirk Roßmann chez le géant du cuivre Aurubis suscite des spéculations sur les acquisitions à la Bourse. L’action du titre cotée sur l’indice MDax a même atteint un moment quatre pour cent de hausse. Un article du « Manager Magazin » a suscité des remous en avançant que les achats d’actions de Roßmann pourraient être liés à des transactions financières de Goldman Sachs.
Aurubis 64,70 La banque d’investissement aurait acquis des participations en parallèle à celles de Roßmann, probablement pour le compte de tiers. Si quelqu’un y avait accès, il pourrait contrôler d’un coup 22 pour cent des actions. Goldman Sachs n’a pas souhaité commenter cette information. Salzgitter, le géant de l’acier, est le plus grand actionnaire d’Aurubis depuis 15 ans, détenant près de 30 pour cent des actions.
La société de participation Rossmann du propriétaire de la chaîne de drogueries de 78 ans avait annoncé vendredi, via une notification de droits de vote, avoir acquis une participation d’un peu plus de 15 pour cent dans Aurubis. Selon l’article, Roßmann envisage actuellement uniquement un investissement financier. Cependant, en cas d’acquisition, il pourrait apporter son soutien : « Nous n’excluons rien ».
Les défis d’Aurubis à l’horizon
Le groupe basé à Hambourg a récemment présenté des perspectives assez moroses pour la nouvelle année fiscale. Le plus grand transformateur de cuivre en Europe prévoit pour 2024/25 une baisse du bénéfice avant impôts à 300 à 400 millions d’euros. Les raisons en sont les perspectives de prix de l’approvisionnement en cuivre s’assombrissant ainsi que les coûts de démarrage plus élevés pour des projets stratégiques. Pour l’exercice financier 2023/24 qui s’est achevé fin septembre, le résultat devrait s’élever à environ 410 millions d’euros.
Aurubis rencontre des difficultés avec des revenus plus faibles sur son site de Hambourg, suite à des problèmes techniques survenus après la fin de l’arrêt pour maintenance, entraînant une baisse de la production des fonderies et des installations connexes. La société prévoit de publier les chiffres définitifs pour l’exercice 2023/24 le 5 décembre.
Source : www.n-tv.de