Restraint of Almost $10M of Cryptocurrency in Criminal Network Case
Près de 10 millions de dollars de cryptomonnaie ont été gelés après que la police ait démantelé un réseau de communication criminel présumé. Un homme accusé d’être à la tête d’un réseau de messagerie chiffrée utilisé pour planifier des transactions de drogue et des meurtres s’est fait saisir presque 10 millions de dollars de cryptomonnaie.
Arrestation du Maître d’Oeuvre du Réseau « Ghost »
Jay Je Yoon Jung, 32 ans, a été arrêté au domicile de ses parents à Sydney en septembre, accusé d’avoir créé et entretenu une application de communications secrètes et un réseau connu sous le nom de « Ghost ». Une analyse des appareils saisis lors de son arrestation a plus tard permis aux enquêteurs de pénétrer dans un compte contenant de la cryptomonnaie, qu’ils ont transférée à la police fédérale australienne après avoir déchiffré sa « phrase de départ » pour y accéder.
Procédures Judiciaires en Cours
Les autorités chercheront à saisir la cryptomonnaie, d’une valeur de 9,3 millions de dollars, pour la confisquer au Commonwealth, ont déclaré les enquêteurs ce mercredi. Jung est accusé de plusieurs infractions, notamment le soutien à une organisation criminelle et le trafic présumé de fonds criminel. Il aurait également souscrit à des portefeuilles de cryptomonnaie en utilisant de fausses identités et n’aurait pas respecté les ordres d’accès aux preuves.
Opérations Policières et Résultats
L’opération visant le réseau Ghost a déjà donné lieu à la saisie d’une cryptomonnaie et de biens immobiliers d’une valeur d’environ 2 millions de dollars appartenant à un homme de Perth en août. Son revenu et ses dépenses déclarés étaient « grossièrement hors de proportion » avec la valeur des biens saisis, a allégué la AFP. La police a jusqu’à présent arrêté 46 personnes dans le cadre de l’opération visant ceux qui seraient derrière la plateforme Ghost et l’utilisant pour faciliter des crimes.
Un homme de 47 ans arrêté lors de perquisitions en septembre doit comparaître devant le tribunal de Sydney jeudi, accusé de possession d’un appareil de communication criminel crypté dédié pour faciliter des activités criminelles graves et de non-respect d’un ordre d’accès aux preuves.
La police prétend qu’il aurait aidé à distribuer la plateforme Ghost et aurait arrangé la livraison de téléphones cryptés aux acheteurs via des « dead drops » en échange de paiement. Deux téléphones saisis à son domicile du sud-ouest de Sydney auraient été dédiés à l’utilisation sur la plateforme, mais la police affirme que l’homme a refusé de fournir aux enquêteurs des informations qui les aideraient à accéder aux appareils.
Source : www.theguardian.com