Revue hebdomadaire des marchés boursiers
Les inquiétudes économiques qui ont secoué les marchés en ce début du mois d’août se sont dissipées ces derniers jours, permettant à Wall Street de clôturer sa meilleure semaine de l’année. Le Nasdaq Composite, riche en technologie, a été en tête avec une hausse de 5,3 % sur la semaine, suivi par le S&P 500, en progression de 3,9 %, et le Dow Jones Industrial Average, qui a gagné 2,9 %. Il s’agit de la plus forte hausse hebdomadaire de l’année pour ces trois principaux indices. Aucune entreprise n’a publié ses résultats au cours des cinq dernières séances, mais des mises à jour importantes sur l’état de l’économie ont été communiquées. L’indice des prix à la consommation de juillet, publié mercredi, est ressorti légèrement en deçà des attentes au niveau de l’indice global, en hausse de 2,9 % par rapport aux 3 % attendus. L’indice des prix à la consommation de base, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, est resté conforme aux attentes, à 3,2 % sur une base annuelle. Cette tendance s’est confirmée avec un rapport plus faible que prévu sur l’indice des prix à la production de juillet, contribuant à la hausse des principaux indices boursiers et donnant le ton pour le reste de la semaine. Le jeudi, un nombre de demandes d’allocations chômage initial inférieur aux attentes, ainsi qu’un rapport sur les ventes au détail de juillet largement supérieur aux prévisions, ont dessiné le portrait d’une économie qui résiste, même si l’inflation diminue. Une configuration idéale pour les actions, qui a permis au S&P 500, au Dow et au Nasdaq de poursuivre leur ascension au cours de la seconde moitié de la semaine.
Les secteurs en performance
Sous le capot du S&P 500, la technologie a été le secteur le plus performant, avec une hausse de 7,5 % sur la semaine. Les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services financiers, tous deux sensibles à l’économie et touchés par la crise début août, ont augmenté de 5,2 % et 3,2 % respectivement pour occuper la deuxième et troisième place. L’immobilier a été le secteur le moins performant du S&P 500, mais il a tout de même réussi à engranger une hausse de 0,07 %. L’énergie et les services publics ont été les principaux retardataires, mais ont tout de même augmenté de 0,85 % et 0,97 % respectivement.
À venir sur les marchés
La semaine à venir s’annonce légère en termes de données macroéconomiques, ce qui signifie que les résultats d’entreprise et les commentaires de la direction seront les moteurs de l’action sur Wall Street. L’immobilier aux États-Unis sera un point d’attention particulier, avec les rapports sur les ventes de logements existants en juillet et sur les ventes de logements neufs. Les coûts du logement restent une source d’inflation tenace, avec l’indice du logement dans le dernier rapport sur l’IPC affichant une hausse de 5,1 % en glissement annuel. Toute indication selon laquelle plus de personnes sont prêtes à mettre en vente leurs logements à mesure que les taux d’intérêt baissent devrait être considérée comme un signe positif pour la capacité d’emprunt et, par conséquent, l’économie américaine. Plus il y a de biens sur le marché, mieux c’est pour les acheteurs. Il est important de noter l’impact économique important du secteur immobilier, car la formation de nouveaux ménages entraîne une demande accrue pour tout, que ce soit des meubles, des services publics ou des services internet, entre autres.
Source : www.cnbc.com